Milwaukee Bucks

Milwaukee a fait, comme prévu, encore quelques changements pour voir ce que donnaient certains jeunes en manque de temps de jeu.

Seth Hamilton a haussé le ton, notamment dans les tirs à longue distance où il affiche une fiabilité qu'il n'avait pas jusqu'alors. Ses 1,6 balles perdues en 31 minutes sont un bon total, pour un joueur qui n'est pas réputé forcément pour sa tenue de balle. Derrière lui, Griffey a été peu vu, mais s'est bien débrouillé face aux Wizards.

La grosse attente était de voir C.J. Miles à l'oeuvre, après Moore et Tucker. Le résultat n'a pas forcément été très probant. Par rapport à ses coéquipiers sur le poste, Miles manque un peu d'initiative. Bon shooteur à mi-distance, il faudra qu'il gagne en confiance pour lancer les banderilles lorsqu'il sera nécessaire. Les Bucks possédaient un maître en la matière avec Michael Redd, il faut assurer la succession. Miles apporte (sauf sa copie nulle à Washington en 24 minutes), effectivement, mais les deux autres ont tellement montré de belles choses qu'il lui faudra se faire violence pour pouvoir les challenger.


Sur cette vague, c'est l'étonnant Mitch Platt, qui a encore impressionné, et peut-être encore plus que lors des journées précédentes. Omniprésent sur le terrain, fort attaquant, puissant, bon au rebond, il pourrait se voir proposer du temps de jeu, s'il confirme en saison.

Au centre, alors que Liam Saperstein était titulaire, c'est Golubovic qui a pris un temps d'avance sur lui. Non pas que Saperstein ait été mauvais, mais "Golub" pourrait bien être opérationnel à court terme derrière Andrew Bogut. Les Bucks l'avaient pourtant recruté pour des échéances plus lointaines, mais ils comptent bien profiter de son apport immédiat. Comme Saperstein a été correct, il devrait jouer également, mais est aujourd'hui le troisième pivot dans la hiérarchie.

Ayant fait à peu près tous ses tests dans la sérénité, Sid Moncrief est satisfait de ce qu'il a vu. Il va maintenant creuser certaines options tactiques pour évaluer les possibilités collectives de son groupe.

Milwaukee débute cette nouvelle saison, et les débuts sont plutôt concluants. 5 victoires et 2 défaites, deuxième bilan à l'Est en pourcentage de victoires.


Comme attendu, la raquette est énorme, et s'impose comme la meilleure de la ligue. Tim "the Wall" Duncan est tout simplement énormissime (27,9 points, 16,6 rebonds -soit 2,7 de plus que son second-, 5,4 contres!!!!), et Andrew Bogut a énormément progressé malgré la présence de son coéquipier et des tickets shoots qui lui sont alloués. L'Australien tourne à 19,7 points (+1,7), 12,3 rebonds (+0,4), 4,7 passes (+1,5), 1,3 interceptions (+0,1), 3,7 contres (+1,1) et 2,7 balles perdues (-0,7) à 52,5% (+8%). Une progression dans tous les secteurs qui rend le secteur intérieur des Bucks tout simplement injouable, avec les 1er et 5ème rebondeur, et le 1er et 3ème contreur.

Andy Bogut challenge même Yao Ming et Shaquille O'Neal pour le titre de meilleur pivot de la ligue, compensant dans les autres secteurs son scoring un peu moindre.


Le cinq majeur a été tellement performant qu'il n'a laissé que quelques minutes de jeu aux back ups, notamment un Anthony King et Ron Artest réduits à portion congrue. Mais la saison sera longue et ces joueurs auront leur chance.

Grâce à leurs Twin Towers, Milwaukee affiche la meilleure défense aux points encaissés (88 points) et au pourcentage de shoots (39,1%, seule franchise de la ligue sous les 40%), et bien entendu aux contres (11,1, dont 9,1 pour le duo Duncan-Bogut).

Marcus Vinicius a continué sa saison dans la lignée de la précédente, avec un joli 14/15 aux lancers francs et 50% à trois points. S'il perd un peu moins de ballons, il sera parfait.

Sid Moncrief a pu voir avec satisfaction que Cheyenne Moore confirmait en saison régulière les bonnes dispositions vues en présaison. Son énergie a vraiment apporté un gros plus, dans un style totalement différent de son prédécesseur au poste, Michael Redd. Moore a marqué des points.

A la mène, Marko Jaric a vu ses prérogatives en attaque fortement diminuées, Duncan oblige, d'où sa baisse de 14,8 à 10,6 points par match. Pour le reste il reste régulier par rapport à l'an dernier (avec une baisse notable de balles perdues), donc parfait dans son rôle. Du coup, là aussi, on a peu vu Seth Hamilton, auteur d'une bonne présaison.


Globalement satisfait pour ses débuts en NBA, Moncrief entend continuer sur la même lignée, peut-être en impliquant plus les remplaçants, étant donné que la rotation est plus complète que par le passé. Il peut en tout cas envisager la suite de la saison avec quiétude, ce qui n'est pas négligeable pour bien travailler.

Après le lock out, qui a immobilisé la ligue pendant plusieurs semaines, les équipes ont repris la route, et parmi elles, les Milwaukee Bucks. Emmenés par le MVP Tim Duncan, ils ont tout de suite retrouvé leurs marques, enchaînant six succès d'affilée.

Le cinq a clairement pris les rennes de l'équipe, Dream Tim en tête, mais aussi Andrew Bogut. Le duo s'affirme comme la meilleure raquette de la ligue, malgré une concurrence accrue parmi les gros bras. A tel point qu'Anthony King est réduit à ne jouer quelques minutes, malgré tout le bien que le staff pense de lui.

Sid Moncrief est bien évidemment ravi du rendement de ses grands gabarits, tout en espérant que le relationnel passera bien, notamment avec les joueurs qui ont vu leur temps de jeu diminué.

Par la présence des deux aimants intérieurs, les autres membres de l'équipe deviennent des joueurs de complément. Et certains, tels que Marcus Vinicius et Marko Jaric (25 points, 13 rebonds 6 passes à Sacramento), tirent très bien leur épingle du jeu.

Les six victoires n'ont pas toutes été faciles, comme en témoigne la bataille contre les excellents Celtics. Les coéquipiers de Ron Artest ont joué un match défensif exceptionnel contre les verts. Au final, 35% pour Boston et 42% pour Milwaukee, pas forcément dû à la maladresse des protagoniste, mais surtout à l'étouffant marquage des spécialistes. Et dans des matches pareils, les grands joueurs se reconnaissent. Duncan a sorti une rencontre inimaginable : un triple double énorme (35 points, 18 rebonds et 12 contres, son record en carrière à 31 ans), accompagné de 7 passes, manquant de peu le quadruple double. Bogut, malgré ses nombreuses balles perdues, a livré un comat titanesque à Shaquille O'Neal (21 pts, 15 rbds, 4 blks contre 24 pts, 18 rbds, 2 blks pour le Big Aristotle).


Le Big Fundamentals a aussi sorti d'autres performances de choix, comme les 35 points, 17 rebonds, 7 contres contre Tyrus Thomas, maté par le maître, ou bien les 42 points, 20 rebonds, 7 contres infligés aux Suns chez eux.

Alando Tucker n'ayant pas énormément convaincu, les changements ne sont peut-être pas encore finis. Le poste de deuxième arrière n'est pas encore ficelé.

CJ Miles, pas encore utilisé, ou Ron Artest, pourraient prendre le poste de shooting guard. Reste que Cheyenne Moore a largement fait ses preuves en début de saison, avant d'être utilisé avec davantage de parcimonie par la suite. S'il sait bien que sa formation n'aura pas tous les jours la même réussite, Moncrief peut continuer a tenter d'améliorer son équipe en toute quiétude. La franchise du Wisconsin n'a pas été à pareille fête depuis des années.

Toutefois les objectifs sont fixés vers le premier tour des playoffs, qui fuient l'équipe depuis trois saisons. Si ce premier obstacle est passé, tous les rêves seront permis pour le leader actuel à l'Est. Pour le moment, les yeux sont rivés sur cette postseason. L'an dernier, les Bucks avaient réussi à gagner leurs premières victoires après deux sweeps. Cette saison, le minimum sera de remporter une série.

A mi-saison, tout va bien dans le Wisconsin, puisque Milwaukee a tout simplement le meilleur bilan de la ligue (31 victoire et 12 défaites).

Même les joueurs de fond de banc s'éclatent: dans l'antichambre de la ligue, la NBDL, Liam Saperstein, Mitch Platt et Daniel Griffey se distinguent particulièrement, avec respectivement le troisième, le septième et la neuvième place à l'évaluation. Saperstein confirme sa bonne saison dernière à Houston, n'ayant pas le temps de jeu escompté avec l'équipe une du fait de l'abondance de biens à l'intérieur, se défoule bien avec le Dazzle (13,7 points, 8 rebonds et 17,3 d'éval), tandis que Griffey est tout simplement le deuxième scoreur (17,2 pts) et le meilleur passeur (7,5 passes) de la D-League, exposant son talent aux dirigeants. Enfin, Mitch Platt, déjà révélation de la présaison, continue, lui avec les Toros. 14,7 points, 9,1 rebonds, il confirme qu'il méritait d'être préféré à Trevor Ariza.

Les Bucks, eux, continuent leur bonhomme de chemin. Moncrief et Abdul-Jabbar peuvent être satisfaits du travail accompli, puisque l'équipe passe d'un statut d'équipe honnête (éliminée ces trois dernières saisons au premier tour) à cador et prétendant au titre.

La différence? Elle a un nom: Tim Duncan. Le Big Fundamentals et la tête et les jambes de sa formation, et peut-être tout simplement le meilleur joueur de la ligue, après son titre de MVP de l'an dernier. En une demi saison, il a d'ores et déjà battu les records de points (48 unités), de tirs tentés (35), de tirs réussis (19), de lancers francs tentés (25) et marqués (20), ainsi que de contres (12, son record personnel) de la franchise. D'ailleurs, lorsqu'il n'est pas là, l'équipe (qui a perdu Michael Redd pour accueillir Dream Tim) n'est plus la même. Se blessant au bout de 17 minutes lors d'un match de rêve à Dallas (+43), en son absence, l'équipe n'a réussi que 2 victoires (sans compter celle chez les Mavericks) pour 3 défaites.

Pourtant, Anthony King l'a parfaitement suppléé, signant 15,8 points, 13 rebonds et 2,3 contres sur ses six matches à 36,1 minute. S'il eut du mal contre Zachie Randolph, on notera ses 20 points et 17 rebonds contre Atlanta (et le duo Marvin Williams-Sean May laissés à 6 points au total) puis 23 points et 19 rebonds dans un superbe duel contre le All Star Tyson Chandler.

Mais la grande nouvelle, c'est que les Bucks ont enfin un arrière titulaire. La solution a été trouvée en interne, avec l'inattendu Ron Artest. Plutôt réputé pour les batailles de gros bras que pour défier les petits gabarits, il s'est très bien adapté à sa nouvelle fonction (12,8 points, 6 rebonds à 54,3 %). D'autant plus intéressant que son profil de chien de garde défensif est très complémentaire des quatre scoreurs que sont les autres titulaires.

Capables de lâcher les chevaux (128 points contre Miami) comme de fermer l'accès au panier (68 points encaissés seulement lors de la victoire +29 contre Denver), les Bucks proposent de multiples possibilités. Les performances individuelles folles de Bogut et surtout Duncan s'enchaînent, la plus marquante étant les 48 points et 17 rebonds à 81,8% à Miami.

Moment de repos pour certains, le All Star Game était l'occasion pour le duo intérieur des Bucks de s'amuser parmi toutes les vedettes de la NBA. Si l'Australien s'est fait très discret (8 points, 3 rebonds), le natif des Iles Vierges a livré un joli duel à Amare Stoudemire, élu MVP de la soirée. Malgré la défaite, les deux se sont faits plaisir, étant prêts à retrouver tous ces franchises players pour la fin de saison régulière, mais surtout les playoffs.

Objectif, garder la première place à l'Est, pour arriver en postseason le moral gonflé par la confiance accumulée lors des 82 premières rencontres.

Les Bucks continuent leur bonhomme de chemin, même s'ils sont un peu moins bien ces derniers temps. Tim Duncan ressent le contrecoup de son retour de blessure, et connaît quelques matches en dents de scie, même si son rendement reste exceptionnel.

Cheyenne Moore a été testé comme titulaire et, s'il a été plutôt bon, l'apport de Ron Artest est trop important pour que Ron Ron ne soit pas réintégré au cinq. Lors des quatre défaites, le manque s'est ressenti, car l'ancien ailier de St John's a beaucoup plus de mal à être efficace en sortant du banc.

Contre les Hornets, Duncan était bien tenu par le tonique Tyrus Thomas. Surtout, J.R. Smith s'éclatait contre un Moore, moins bon stoppeur qu'Artest. Il signait là 20 points à 8/9.Courtisé par Milwaukee l'été dernier, Smith peut aujourd'hui être satisfait d'être resté à la Nouvelle Orléans. Lui et son équipe ont pris une nouvelle dimension, et pourraient bien enchaîner les titres dans les années à venir.

Duncan se reprenait de belle manière avec 43 points et 14 rebonds passés aux Lakers, mais la ligne intérieure de Milwaukee était à nouveau mise à mal, du moins en attaque, contre les Clippers. Là encore, les extérieurs s'en donnaient à coeur joie. Marko Jaric avait beau être exceptionnel (24 points à 90%, 8 passes, 6 rebonds, 2 passes, 2 balles perdues) contre son ancienne équipe, LAC s'imposait dans le Wisconsin. La faute à Chris Kaman (26 points, 18 rebonds), qui avait failli être échangé avec Bogut il y a quelque temps.


Contre Atlanta, plus cruel, c'est Michael Redd, l'ancienne icône de la ville, qui crucifiait ses anciens coéquipiers, avec l'aide de Joe Johnson et Luka Bogdanovic. Redd était fêté en héros pour son retour dans la ville de ses exploits. Très apprécié des fans, des joueurs et du GM, Redd fut enchanté de l'accueil, tout comme Keith Butler, qui commence à se faire un nom.

En revanche, après la défaite à Washington, Sid Moncrief passa une sérieuse soufflante à son groupe, coupable de relâchement (5 défaites en 7 matches, alors que l'équipe n'en avait connu que 15 en 55 rencontres). Duncan ne fut pas épargné, mais c'est surtout Marcus Vinicius (7 balles perdues sur le match) qui fut visé. Le shooteur doit retrouver la cible, sous peine de voir le Russe Korolev titularisé à sa place.

La leçon fut retenue, les Bucks fessant les Pacers (+47), qui les avaient battus quelques jours plus tôt. 66 points, 28 rebonds pour le duo Bogut-Duncan, Seth Hamilton qui montrait le bout de son nez, derrière un Jaric qui jouait sobre mais juste. Un message passé à Indy, qui pourrait être l'adversaire du premier tour.


Enfin, une victoire importante contre Toronto, qui sera certainement un adversaire coriace lors des matches à élimination directe. Duncan (42 points, 11 rebonds) surpassait le duo Nowitzki-Walker, et Jaric qui se découvre définitivement playmaker (14 points, 12 passes, 8 rebonds).

Reste à assurer la première place à l'Est, voire pourquoi pas de la ligue. Toutefois, les Bucks ne devraient pas tirer sur les organismes de leurs joueurs pour récupérer l'avantage du terrain total. Moncrief a en effet pris le parti de tester l'apport de ses remplaçants, dans le cas où la victoire de la conférence serait assurée. Les aléas sont trop nombreux d'ici une éventuelle finale (il faudrait la qualification simultanée de Houston et Milwaukee, qui n'a jusqu'ici jamais passé le premier tour), et les risques de blessure seraient importants.

Après une belle saison, les Bucks attaquent les playoffs. Avec une belle confiance, puisque l'équipe possède le meilleur bilan de la conférence Est (56 victoires et 26 défaites).

Grâce à l'arrivée de Tim Duncan, l'équipe a vraiment passé un cap, salué par l'ancien entraîneur Terry Stotts: "Bravo à mon successeur, Sidney Moncrief, et à toute l'équipe. L'arrivée de Duncan a été une très bonne chose, je suis content que le club continue de bien fonctionner".


Avec une saison à 28 points (troisième de la ligue), 13 rebonds (troisième), 3,4 passes, 1,2 interceptions et 3,3 contres (sixième), le Big Fundamentals conserve son titre de MVP. Il est le premier à réussir cette performance sous trois maillots différents (San Antonio, Memphis et Milwaukee). Il est aussi le premier Buck à recevoir ce trophée depuis un certain Kareem Abdul-Jabbar (trois fois récompensé pour les Bucks, avant de récidiver à trois reprises avec les Lakers), qui offrit le seul titre NBA de l'Histoire de la franchise, en 1971. Devenu assistant de Moncrief, il s'exprime sur la distinction de Duncan: "Je suis très heureux pour Tim, il le méritait vraiment, pas seulement pour ses performances personnelles, mais aussi pour avoir haussé le niveau de jeu. J'espère maintenant que ce groupe pourra atteindre les sommets, et pourquoi pas offrir un second titre à Milwaukee".

Pour l'instant l'objectif est déjà de passer le premier tour, qui se refuse à l'équipe depuis trois ans. Pour la première fois, les Bucks ont l'avantage du terrain, puisqu'ayant l'une des quatre première places de la conférence. L'équipe doit faire face à la blessure d'Andrew Bogut. L'Australien n'a pas déçu, formant le parfait duo avec Duncan. S'il n'a pas encore resigné, l'accord est en bonne voie. Malgré la présence d'un ogre en power forward, il a augmenté ses stats et apporte surtout une présence défensive inégalable, d'autant qu'Anthony King, peu utilisé, a toujours été excellent quand il a joué.

Les déboires de l'Australien ont malgré tout apporté une bonne surprise au groupe. La raquette, qui n'a même pas utilisé Saperstein et Platt, pourtant dominateurs en NBDL, est certainement la meilleure de la ligue. En effet, le poste de pivot ayant été laissé vacant, Vladimir Golubovic, drafté au second tour, eut une occasion unique de s'exprimer. Dès le match des Sixers, il prit le relais de Bogut, évacué, en sortant du banc et alignant 11 points à 5/6 et 10 rebonds. Les deux dernières rencontres de la saison furent ensuite une démonstration: 21 points et 12 rebonds contre les Bulls, puis 20 points et 10 rebonds contre les Rockets. De quoi envisager un bel avenir pour le solide Serbe.


Pour cette série contre Chicago, le groupe était donc à réorganiser, avec Anthony King évidemment. Pas de souci, puisque l'intérieur aligne 14 points et 15 rebonds de moyenne. Son association avec Duncan marche elle aussi très bien. Ce dernier livre une bataille sans merci à Tyson Chandler, les deux étant des références défensives. Chandler ayant plus de difficultés en attaque, c'est Tang Zhendong qui apporte davantage dans ce secteur. Si King continue de cette manière, il ne devrait pas trop y avoir de problème. Toute confiance lui est donnée, le staff le considérant comme l'un des meilleurs remplaçants du pays.


Tout dépendra au final des extérieurs. Pour l'instant, les choses se passent bien. Lorsque Ron Artest s'est concentré sur Ben Gordon, le formidable arrière des Bulls a eu beaucoup de mal à dégainer, et les Bucks se sont envolés (+32).

Reste maintenant à faire le job, sans fanfaronner, et gagner ces deux rencontres qui séparent l'équipe de ce fameux second tour. Deux sur cinq, c'est un bilan abordable, d'autant que Bogut sera bientôt de retour. Maintenant, passage aux actes!

Après une fin de premier tour sans encombre, les Milwaukee Bucks rencontraient Orlando, une formation d'un autre calibre, et qui venait d'éliminer New York (4 à 1). Orlando, c'est aussi l'équipe qui a éliminé Milwaukee l'an dernier, provoquant le départ de Michael Redd entre autres.

Malgré tout, les Bucks pensaient avoir quelques assurances, puisqu'ils avaient battu le Magic à quatre reprises, sans le moindre faux pas, en saison régulière. C'était sans compter sur les coéquipiers de Dwight Howard, qui ne craignent plus personne et sont en pleine bourre depuis le All Star Game.

Dès le premier match, le ton fut donné. Le retour d'Andrew Bogut pouvait paraître comme une assurance tout risque, seulement sa présence focalisa le jeu des Bucks sur les deux intérieurs, au détriment des performances des ailiers, Artest et Vinicius.


Malheureusement, ces modifications n'ont pas payé, car Orlando s'est baladé dans la défense des locaux, Mike Pietrus et Stevie Francis en tête. Jaric complètement dépassé par son vis à vis, le Magic a fait la loi, dominant même aux rebonds, habituellement chasse gardée des hommes de Sid Moncrief. Surtout, les stars de la raquette ont eu un pourcentage inhabituel, la faute à des pivots sous-estimés mais diablement efficaces. Rédhibitoire lorsque cela doit être le point fort de l'équipe.

Au game 2, les Bucks avaient tenté de ralentir leur jeu pour aller au rythme de Duncan. Une tactique qui aurait pu être payante, mais les pensionnaires du Bradley Center se faisaient encore manger au rebond, avec un pourcentage catastrophique symbolisé par le trio Jaric-Artest-Vinicius (7 sur 32, soit même pas 22%). Dans un match au couteau, c'est finalement Orlando qui allait faire la différence. Leon Powe, étonnant sur ce match, marquait le panier qui faisait passer les siens devant, puis le Brésilien Vinicius manquait l'occasion de l'emporter, pourtant démarqué. C'est sous les huées du public que le groupe a quitté le terrain, dos au mur pour ce terrible road trip.


En premier lieu, il faudra tout simplement éviter le sweep, puis assurer sur la suite, puisqu'il faudra l'emporter au moins deux fois sur trois en Floride pour s'en sortir. Tout en étant invaincu à domicile, condition sine qua non pour survivre. Pas une mince affaire, mais de toute façon, le groupe n'a pas le choix. Soit il réalisera l'exploit, soit il supportera son vainqueur pour la suite de son parcours. Duncan, Artest, Bogut, Jaric et autres devront être à leur maximum, car Orlando ne fera aucun cadeau à son adversaire.

Il n'y aura pas eu de miracle. Milwaukee n'aura jamais été en mesure d'inquiéter Orlando au cours de ces demi-finales de Conférence. Le plus fort l'aura tout simplement emporté. Défaits trois fois au Bradley Center, les Bucks auront joué de façon stéréotypée, et les extérieurs auront été archi-dominés par leur adversaire.

Le club tentera de revenir la saison prochaine. La barrière psychologique du premier tour a été passée, maintenant il faut passer à l'étape supérieure. Pour ce faire, il faudra se renforcer sur les postes extérieurs. La draft sera là pour ça, puisque de bons éléments y figurent, et que les protégés de Sidney Moncrief y possèdent deux choix, dont celui de Minny qui devrait être très haut placé. Les deux seconds tours ne seront pas anecdotiques pour boucler le roster. Autre mission, resigner les deux FA d'impact, Andrew Bogut et Ron Artest. Aucun risque ne sera pris, car bien qu'éliminée, l'équipe semble avoir trouvé un bon équilibre.

Si tout se passe comme prévu, la franchise ne devrait pas utiliser ses exceptions, car les quinze joueurs seront déjà présents. Ainsi, C.J. Miles, qui n'a pas montré grand chose, et est peut-être le joueur qui a manqué au groupe à l'arrière, ne sera pas conservé.

Reste maintenant à préparer le terrain pour réaliser une saison aussi belle, voire plus, que celle qui se termine bientôt. Les Bucks auront les yeux rivés sur ces Finals en espérant, eux aussi, toucher un jouer le trophée O'Brien.

Après cette saison somme toute positive, mais qui a fait apparaître les faiblesses de l'équipe, le staff a craqué pour un joueur extérieur, étant donné que la frontline est déjà bien occupée (Duncan, Golubovic, King en attendant Bogut). La paire Vinicius-Artest étant un peu tendre pour rivaliser avec les meilleurs, il a été décidé de leur adjoindre un nouveau.

Après hésitation (notamment avec Brandon Roy, plus arrière et offensif, qui ressemblait un peu plus au profil de Michael Redd), les scouts se sont orientés vers Julian Wright. Agé de 20 ans, sorti de Kansas, il est le all around player par excellence. N'ayant pas eu énormément de succès avec le dernier joueur de ce type (Tim Thomas), la franchise espère avoir visé juste avec Wright. Défenseur de talent, puissant, il lui manque un peu de shoot. Sidney Moncrief compte beaucoup sur lui pour redynamiser les ailes des Bucks.


Trois choix de draft (un au premier tour, deux au second tour) restent à l'équipe pour compléter le roster avant la FA pour faire revenir au bercail les deux titulaires restants.

Après la sélection de Julian Wright, Milwaukee a enregistré l'arrivée de l'extérieur de Georgetown, Jeff Green. Le staff croit énormément en ce joueur, qui aura très certainement un gros temps de jeu d'entrée. Complet, sérieux, il a la place pour être le représentant du renouveau des Bucks. S'il n'est pas encore du niveau du Brésilien Vinicius, il serait, selon certains, meilleur que Wright à l'heure actuelle.

Dans une draft où l'ordre du jour était de redynamiser les ailes, le second tour a vu les arrivées de Morris Almond et Damir Markota. Pour Almond, le staff attend de lui un rôle de dynamiteur, fort en attaque, comme il était attendu d'Alando Tucker l'an dernier. Celui-ci sera menacé par son nouveau coéquipier, dans le cas où le staff choisirait un cut pour utiliser ses exceptions. Damir Markota, lui, a un profil d'ailier-intérieur, à grande envergure, à l'instar de Korolev. Aucune certitude sur son rendement futur, et en cas de joueur à couper, ce sera lui ou Tucker.

Place maintenant à la Free Agency, avec deux joueurs de valeur à resigner. Une offre conséquente a déjà été offerte à Ron Artest, et pour Andrew Bogut, le chéquier a été sorti: c'est le maximum, sur 7 ans, qui a été posée sur le bureau de son agent. La balle est maintenant dans le camp de l'Australien, qui a reçu l'offre qu'il méritait. Il ne devrait pas avoir envie de partir, après une saison où il a carburé grâce à son excellente collaboration avec Duncan. Le salaire sera là, les possibilités aussi (deuxième de saison régulière, éliminé par le futur Champion, quatre jeunes recrues de talent), espérons qu'il saura apprécier ces conditions que personne d'autre ne peut lui offrir.

Il était au centre du projet, inauguré par Terry Stotts avec Michael Redd il y a quatre ans, puis repris par Sidney Moncrief l'an dernier. Plus encore que Duncan, qui avait déjà roulé sa bosse avant d'arriver dans le Wisconsin, Andrew Bogut était l'âme de cette équipe, qui l'a drafté il y a quatre ans.


Quatre fois All Star, l'Australien de 25 ans resigne pour les sept saisons à venir et un peu plus de 108 millions d'euros, soit le salaire maximal. L'effrayant duo Duncan-Bogut sera donc encore présent une saison supplémentaire pour terroriser les intérieurs adverses, toujours soutenus par Anthony King et Vladimir Golubovic, et chapeautés par Kareem Abdul-Jabbar.

Reste maintenant à resigner sans frayeur l'ailier Ron Artest, afin de retrouver tous les éléments d'impact de l'an dernier. Un contrat important est proposé, la balle est maintenant dans le camp de Ron Ron, qui a l'opportunité de reprendre avec un groupe plus étoffé que jamais, avec les renforts des trois ailiers Green, Wright et Markota. Par ailleurs, le local Alando Tucker a dû être coupé pour pouvoir proposer un contrat à un joueur, soit à la mène, soit sur un poste intérieur, puisque les ailes seront maintenant bien garnies.

La tâche ne sera pas évidente, de s'imposer à l'Est, avec le Champion Orlando, ou des équipes alignant les stars telles que Boston (Bryant, O'Neal, Pierce, Jefferson, Morrison) ou Philadelphie (Lopez, Garnett, Nowitzki, Anthony, Iverson), mais l'objectif sera pourtant clair: accéder aux Finals.

Après la déception de l'élimination en playoffs (contre le Champion tout de même), toute l'équipe de Milwaukee s'est remise au travail pour encore progresser et tenter d'atteindre les Finals.

En premier lieu se déroulait le camp d'entraînement, réunissant pour la première fois la nouvelle équipe.

Andrew Bogut C 25 7'0'' 309 B+ C C A+ B+ C
352 Vladimir Golubovic C 20 7'1'' 250 C+ D D+ B+ A- B
553 Tim Duncan PF 32 7'0'' 260 A- C- C A+ A- C
243 Anthony King PF 24 6'9'' 240 B- D C B+ A- B
635 Ron Artest SF 28 6'7'' 246 B- B C- A C B
95 Jeff Green SF 21 6'8'' 235 C+ B+ C+ B- C B
140 Julian Wright SF 20 6'8'' 225 B- C- C A- C+ A
498 Damir Markota SF 21 6'10'' 235 C+ C D+ B- C C
4 Yaroslav Korolev SF 22 6'9'' 215 C+ C+ C- C+ (anciennement B) C C
143 Marcus Vinicius SG 24 6'9'' 180 B A- B- C- C C
170 Cheyenne Moore SG 23 6'6'' 190 B- B (anciennement C+) C- C+ C+ B
305 Morris Almond SG 22 6'6'' 214 B- C+ C- C C- C
476 Marko Jaric PG 30 6'5'' 217 C+ B+ B A C- C
577 Seth Hamilton PG 22 6'2'' 196 C- A- C+ A- C- B
204 Derek Raivio PG 24 6'2'' 168 C B- A- B+ D B

Pas franchement de quoi être emballé, notamment pour les rookies draftés au second tour, et Korolev qui déçoit. On peut être déçu également du rendement de Wright, qui était attendu en plus grosse progression que cela.


Néanmoins, certains points sont positifs, comme Duncan qui, grâce à sa technique, limite la casse, ou bien Artest, le come back de l'année, qui bosse bien. En outre, Jeff Green s'avère peut-être une bien meilleure pioche que Wright, le meneur Raivio a été parfait, et Golubovic s'annonce comme un futur très bon. Après une fin de saison excellente avec la blessure de Bogut, ses heures passées à la salle de musculation payent, notamment au rebond et en défense.


Le groupe allait pouvoir se tester en Coupe, contre Denver. Pas franchement concluant puisque les Nuggets allaient laisser les Bucks sur la route d'entrée. Bogut et Duncan moins étincelants que d'habitude, c'est surtout la défense passoire de Vinicius qui allait être problématique, à l'instar de la série contre Orlando en playoffs. Artest excellent, on n'allait en revanche pas voir le banc, livide. C'est donc l'impérial Vince Carter et les siens qui trouvaient le chemin du second tour.


Décevante, si cette défaite montre que les hommes de Moncrief ne constituent pas une équipe de Coupe, elle n'est pas affolante. Les joueurs auront du temps pour parfaire leurs automatismes, notamment pour déterminer la place d'arrière shooteur titulaire: Vinicius dans un rôle à la Michael Redd? Artest comme l'an dernier en chien de garde? Jeff Green en homme à tout faire? Cheyenne Moore pour la surprise du chef? Marko Jaric décalé avec un autre PG? Hamilton en combo guard?

Autre point, la présaison servira à connaître quel sort sera réservé à Morris Almond, Yaroslav Korolev et Damir Markota. Soit ils seront transférés à des équipes souhaitant des jeunes joueurs à petits prix pour une longue durée, avec leurs BR, soit ils seront coupés, soit la confiance leur sera conservée.

Bien des interrogations à combler en seulement trois semaines, avant d'attaquer le Championnat, en espérant n'avoir pas trop de temps de rôdage.

Avec un effectif très peu modifié, Milwaukee pensait pouvoir débuter la saison avec des automatismes. Pourtant, les débuts furent difficiles, la hiérarchie ne se faisant pas comme prévu sur les postes extérieurs. Si Ron Artest se débrouille, les arrières patinent. Jeff Green ultra décevant, Vinicius a trop de mal en défense contre les nombreux arrières scoreurs, Cheyenne Moore n'a pas l'envergure nécessaire et Marko Jaric manque de vitesse pour être décalé en deux.


Finalement, alors que le club avait recruté trois extérieurs pour tenter de régler ses problèmes, le cinq repart comme l'an dernier, avec Vinicius à l'aile, où sa taille est plus efficace, et Ron Ron à l'arrière, en dépanneur de luxe. Une formule qui marche, puisque depuis qu'elle a été remise en marche, l'équipe a aligné quatre victoires pour une seule défaite, à Houston, ce qui est loin d'être infâmant vu que les Rockets sont sur 20 victoires d'affilée.


Un bon point, Milwaukee est capable de remporter des matches serrés, avec l'expérience des Duncan, Jaric et Artest. Espérons que cela soit décisif en playoffs. Reste maintenant à continuer sur la bonne dernière impression, et éviter l'ogre Orlando qui a éliminé les coéquipiers de Bogut ces deux dernières saisons, et surtout semble plus fort que jamais.

Certainement pas capable de remporter le titre, les Bucks feront tout ce qu'il peuvent pour défendre leurs chances au mieux. Ayant manqué de peu de faire venir Shaun Livingston et Sebastian Telfair, le club aimerait toujours récupérer un arrière shooteur pour remettre Artest à son poste naturel.

Les Bucks ont connu une petite embellie, pas forcément très visible car les Bulls, leurs poursuivants directs, leur sont passés grâce à une très belle dynamique. Néanmoins, avec Artest à l'arrière et Vinicius à l'aile, le groupe a retrouvé un certain équilibre, même s'il compte du coup les mêmes défauts que l'an passé. Heureusement, là aussi comme l'an passé, les Bucks peuvent toujours compter sur Tim Duncan, élu joueur du mois pour la seconde fois d'affilée. Il lui faudra maintenant être consistant contre les autres powers stars, notamment sa bête noire Dwight Howard.


Faute de temps pour les tractations, le club n'a pu s'offrir l'arrière shooteur qu'il recherchait, malgré des touches ici ou là, cependant une piste très sérieuse est à envisager pour la saison prochaine. Jeff Green a eu une nouvelle chance mais n'a toujours pas su la saisir, il terminera donc la saison en regardant ses coéquipiers depuis le banc. Julian Wright, lui, a connu un relatif mieux, et semble être à l'aise en back up du Brésilien Vinicius. Celui-ci est retrouvé, mieux sur le poste trois où sa taille lui permet de compenser son manque de peps en défense.


Même si la tâche sera difficile, le but pour cette fin de saison sera d'aller chercher les Hornets pour leur prendre l'avantage du terrain au premier tour. Attention toutefois aux Celtics, qui seront dangereux dans cette lutte au quatrième rang de l'Est.

Comme les années précédentes, Milwaukee n'aura pas fait d'étincelles en playoffs. Eliminés à nouveau par une formation moins bien classée, les Bucks terminent en eau de boudin une saison pourrie de bout en bout.

Ayant misé sur la draft pour se renforcer aux postes extérieurs, le constat est mitigé avec les performances en dent de scie de Julian Wright et Jeff Green. De même, Morris Almond et Damir Markota n'auront pas plus convaincu, s'avérant incapables de se faire une place dans l'équipe.

Ce qui était moins prévu, c'était la baisse de régime de joueurs cadres comme Vinicius et Jaric, inexistants dans les rencontres importantes.

Après l'élimination l'an dernier contre Orlando, décevante mais face au futur Champion, le manque de réaction des Bucks fut bien moins glorieux contre les Celtics, une équipe certes vaillante mais que Duncan and co avaient moyen de gêner. La raquette All NBA, Duncan/Bogut, n'aura pas dominé, loin de là, son homologue, alors que les extérieurs du Massachusetts auront, eux, été bien supérieurs à leurs adversaires.


Sidney Moncrief arrivera l'an prochain dans sa troisième année de contrat, et il devra absolument faire mieux que cette saison s'il veut être conservé.

Un autre joueur aura un vrai test à passer. L'enfant chéri Andrew Bogut a très largement déçu, ce qui était déjà le cas l'an passé. Ayant signé un contrat de franchise player à la mesure de sa sélection en All NBA 1st Team, il doit maintenant être inarrêtable dans les moments cruciaux.


Cette intersaison sera très importante pour l'avenir du club, avec Tim Duncan et Anthony King, entre autres, en fin de contrat. Le club fera ce qu'il faut pour les conserver, tout en espérant que la franchise arrive enfin à décoller. Le triple MVP en titre est une pièce essentielle du dispositif et King est son successeur, pour lequel le club n'avait pas hésité à se séparer de Gadzuric.

Se ressaisir et relancer l'avenir, tel sera l'objectif de la prochaine saison.

Les Bucks ont d'ores et déjà assuré leurs arrières pour la saison écoulée, en conservant trois éléments d'importance.

Le premier d'entre eux était bien entendu le Big Fundamental, Tim Duncan qui rempile pour 3 saisons supplémentaires à 16 millions par saison. A 33 ans, Timmy est encore au sommet, restant sur trois titres de MVP consécutifs, dont deux sous les couleurs des Bucks. Sur ce nouveau bail, il tentera de faire mieux en playoffs que le décevant premier tour de la saison passée.


Anthony King a peu joué l'an passé, et globalement, depuis l'arrivée de Duncan. Mais cet excellent rebondeur est l'avenir de la franchise au poste 4, d'où un important contrat paraphé de 30 millions sur 5 ans. Pour lui, c'est l'assurance que le club compte sur lui pour l'avenir, avec un trio de choc toujours formé avec Andrew Bogut, et l'émergence espérée de Golubovic.


Enfin, le troisième élément qui rempile est le meneur blanc Derek Raivio qui, après une première belle saison, est largement récompensé avec 3 ans à 5,4 millions la saison. Là aussi, le club a décidé de ne pas prendre de risque, et d'être généreux avec peut-être le futur titulaire en 1, s'il réussit à surpasser Marko Jaric. A 25 ans, comme King, il est un successeur solide à un cadre de l'équipe.


Reste maintenant à se renforcer au niveau du backcourt, particulièrement sur le poste 2, où le staff compte sur le rookie drafté, Richard Roby. Ce joueur punchy peut avoir l'opportunité de débuter directement, vu les déceptions l'an passé notamment avec Jeff Green. Un troisième meneur est également escompté, car Seth Hamilton a plus un profil de combo guard que de meneur pur.


Aussi, il est possible que le second tour, Drago Pasalic, un intérieur encore à former, soit tout simplement coupé. Il est vrai qu'avec King et Duncan en power, il n'a d'avenir proche qu'en NBDL.

La suite de la Free Agency sera donc sans pression, en espérant toutefois renforcer un peu l'effectif qui n'a, au moins, rien perdu de ses forces vives. Suivant les résultats de l'intersaison, il est possible que le club procède à des ajustements.

Milwaukee pouvait craindre pour cette Free Agency, où des joueurs importants étaient susceptibles de partir, avec le franchise player (Duncan) et deux jeunes au rendement déjà significatif (King et Raivio). Après avoir réussi à les conserver, le club souhaitait se renforcer sur les postes extérieurs, talon d'Achille de l'équipe depuis le départ de Michael Redd.

Après avoir sondé du côté le Larry Hughes et Manu Ginobili sans succès, le staff a décidé de faire concession sur les qualités défensives des joueurs recherchés, étant donné que les sommes proposées n'étaient pas faramineuses.

Profitant des problèmes de masse salariale d'Utah (on se souvient que la prolongation de Majstorovic avait été refusée par la ligue), les Bucks chipaient l'ailier serbe de 26 ans du Jazz. Défenseur moyen, c'est en revanche un attaquant de très bon calibre, capable d'évoluer sur les deux postes extérieurs. Il devrait apporter un joli plus.


La surprise du chef allait survenir plus tard. Pistant des vieux de la vieille dont on sait qu'ils sont moins courtisés que les jeunes talents, la direction jetait son dévolu sur deux gâchettes: Derek Anderson et Ray Allen. Si le premier, increvable (17,5 points à 35 ans) rejoignait Houston, "Jesus" (34 ans, 13,7 points l'an passé avec un temps de jeu réduit mais plus de 24 points les quatre années auparavant) devient un Buck. C'est une nouvelle excellente pour l'équipe, qui trouve là un crack pour deux ans et une somme très modeste. L'ancien de UConn retrouve le club de ses débuts (drafté par Minnesota, il avait été échangé dans la foulée avec Stephon Marbury) où il devrait terminer sa carrière.


Avec ces deux recrues, Ron Artest et des joueurs qui, s'ils étaient limites comme starters, sont des remplaçants très honnêtes (Vinicius, Green, Wright, Roby), Milwaukee a bien comblé ses manques extérieurs.

Reste une dernière place disponible, qui sera soit pour un meneur, soit un autre arrière shooteur, soit un pivot. Pour cette dernière recrue, beaucoup plus anecdotique car aucun joueur n'a tapé dans l'oeil du staff, il faudra être capable de se fondre dans le collectif. Ensuite viendront les Training Camps, dont on sait qu'ils peuvent parfois former comme détruire un groupe. Les entraîneurs les aborderont avec un peu de pression, sachant que le roster compte maintenant quelques vétérans (Duncan, Allen, Jaric et à un degré moindre Artest) et quelques jeunes qui avaient tardé à éclater l'an passé (Green, Wright).

Le contrat de Ray Allen ayant été corrigé par la ligue (il n'a plus qu'une année de contrat), le club a terminé son recrutement avec l'arrivée du fantasque Ricky Davis, qui clôt le groupe des extérieurs, qui semble complet.

Devenu anecdotique chez les Celtics, Ricky-D tentera de se relancer dans le Wisconsin. La tâche n'est pas aisée mais il aura les mêmes chances que les autres.

Le nouveau roster se retrouvait pour les Training Camps, afin de prendre le pouls des ambitions pour l'année à venir.

Andrew Bogut C 26 7'0'' 309 B+ C C A+ B+ B
Vladimir Golubovic C 21 7'1'' 250 B- D D+ B+ A- B
Tim Duncan PF 33 7'0'' 260 A- C- C- A+ A- D
Anthony King PF 25 6'9'' 240 B- D C B+ A- B
Ron Artest SF 29 6'7'' 246 B B- C- A C C
Milan Majstorovic SF 26 6'9'' 240 B- B C C+ B B
Jeff Green SF 22 6'8'' 235 C+ B+ C+ B C B
Marcus Vinicius SF 25 6'9'' 180 B B+ B- C- C B
Julian Wright SF 21 6'8'' 225 B- C- C A- C+ A
Ray Allen SG 34 6'5'' 205 B A C B- C- D
Ricky Davis SG 30 6'7'' 195 C+ A- C B- C- C
Richard Roby SG 22 6'0'' 190 B- B (anciennement C+) C- C C- A
Marko Jaric PG 31 6'5'' 217 C+ B+ B A D+ D
Derek Raivio PG 25 6'2'' 168 C B- A- B+ D C
Seth Hamilton PG 23 6'2'' 196 C- A- C+ A- C- B

Le bilan est très satisfaisant. Les anciens se maintiennent au niveau, voire progressent encore. Ray Allen, la dernière recrue, retrouve une deuxième jeunesse en revenant à Milwaukee. Déjà spécialiste du shoot, il a encore travaillé, de même que sa défense. C'est une véritable aubaine.


Golubovic, anecdotique à son arrivée au club, prend encore du galon, en bossant ses moves offensifs. Roby a été pris sous l'aile de Ray Allen, et pourrait challenger Davis comme arrière shooteur. Déception en revanche pour Vinicius, qui n'a pas progressé défensivement, ou pour Julian Wright, dont le club attendait mieux en tant que numéro 4 de la draft.

En Coupe, toute fois, ces indices rassurants n'auront pas permis de se distinguer, puisque les Bucks sont éliminés dès le premier tour par des Nets qui ont fait forte impression. Sans être trop inquiétant, ce résultat montre surtout qu'il faudra compter sur New Jersey, qui écartait ensuite Orlando, dernier représentant de l'Est aux deux dernières finales (dont une victorieuse).

Dans une relative quiétude, le club est prêt à aborder la présaison, souvent l'occasion de faire quelques tests, puis la saison régulière, dans la peau d'un ambitieux outsider.

Les Bucks ont commencé tranquillement la saison par un 5-3. Malheureusement, les blessures ont déjà frappé, puisque les deux premières options au poste 2 se sont blessées. Marko Jaric ira rendre quelques services en attendant le retour des premiers choix.

Milwaukee a notamment infligé sa seule défaite à New Orleans, premier de la ligue pour l'instant. La première indication est que Ray Allen a tout de suite trouvé ses marques, c'est un vrai bonheur car son adresse est un vrai poison pour les adversaires. Majstorovic, sur de courtes séquences, a déjà montré ses aptitudes, c'est donc très positif.


Andrew Bogut a un peu plus de mal à se faire au nouveau dispositif, il faudra qu'il s'habitue à recevoir moins de ballons d'attaque, afin de rendre le jeu des Bucks moins prévisible. Duncan en revanche, s'il fait moins de stats que l'an dernier, est toujours aussi fort, comme en témoigne son élection comme joueur de la semaine 2.

Le rookie Richard Roby, avec peu de temps de jeu, a déjà montré de belles dispositions, et laisse présager d'une belle suite de saison après une présaison réussie.


Pour la suite, pas trop de changement, Raivio sera mis en concurrence avec le nouvel arrivant Curtis Stinson, pour voir ce que ce dernier a dans le ventre. Le retour de Ray Allen sera attendu avec impatience, mais ce qui a été montré jusque là est très satisfaisant.

Les Bucks se sont lâchés après des débuts corrects. Donnant davantage de responsabilités aux intérieurs du fait des blessures de Majstorovic et Ray Allen, ils commencent par concasser de bien tristes Cavs (14 défaites d'affilée, série en cours, pour commencer), les laissant à 50 points. La raquette est faramineuse: Duncan à 41 points, 19 rebonds, 5 passes, 3 interceptions, 6 contres, et Bogut à 26 points, 18 rebonds, 5 passes et 8 contres. Marko Jaric, replacé arrière, trouve tout de suite ses marques avec 26 unités à 69%, dont un joli 4 sur 5 derrière l'arc. Ils confirment au Madison, toujours sous les ailes de Duncan, élu joueur de la semaine pour la seconde fois, et joueur du mois un peu plus tard. Pour la revanche au Bradley Center, Dream Tim va réaliser un de ces double-double-doubles dont il a le secret (41 points, 20 rebonds).


Les Sixers vont vivre leur pire cauchemar dans le Wisconsin. Ils sont tenus à 68 points, 30 derrière leurs hôtes. Seul Carney, profitant de sa plus grande vivacité face à Allen, score (avec 16 rebonds, étonnant pour un extérieur). Ray, malgré tout, lui donnera une leçon en marquant 25 points malgré moins de ballons. Une nouvelle fois, Duncan est fantastique (27 points, 23 rebonds, 5 contres), profitant de l'absence de Gooden. Andrew Bogut fait vivre un enfer au pivot scoreur Okur, qui termine la soirée fanny malgré 11 shoots, et en ayant pris 7 bâches de l'Australien.

A l'Oracle Arena, les Warriors vont calmer Milwaukee, en s'imposant de trois points. Mike Dunleavy aura sorti son match de l'année, la faute à un Artest qui avait plus des envies d'attaque (18 points à 80%) que de défense ce soir. S'il a été très fort, Duncan n'a pour une fois pas été ultra-dominateur sur Elton Brand, qui s'est bien battu.


Face à Indiana, la tâche était plus facile. Malgré tout, le numéro 1 de la draft, Brandan Wright, aura fait très mal à Bogut. Dans un duel de turnovers (7 pour Wright, 6 pour Bogut), l'ancien de North Carolina plante 25 points, contre 5 pour son adversaire. Son back up, Golubovic, s'en tire mieux, ce qui est intéressant pour l'avenir. Ray Allen se rappelle au bon souvenir de son ancienne équipe (36 points) et les Pacers sont laissés à 30 unités. Pour terminer, les Knicks, qui n'auront pas eu de chance en tombant 3 fois contre cette équipe en forme, seront une nouvelle fois écartés. Si Bogut est élu homme du match avec ses 19 points, 11 rebonds, 3 interceptions, 6 contres, on notera que Ron Artest a retrouvé des couleurs avec cette nouvelle organisation, où il a pourtant moins de ballons à négocier. 22 points, 10 rebonds, 3 contre pour Ron Ron, voilà qui est pas mal pour un joueur d'attaque de complément, qui a en plus pris le soin de tenir James Posey à 3 sur 14.


Cette magnifique série donne des ambitions au groupe, qui semble très solide (le deuxième cinq Golubovic-King-Majstorovic-Jaric-Stinson pourrait être titulaire dans d'autres formations). Après une année dernière difficile, peut-être que cette année marquera un retour au premier plan? Avec les longues blessures de deux joueurs du Magic, et les débuts difficiles des Celtics, il y a peut-être une fenêtre ouverte.

Toutefois, il faut faire attention, car pas mal de matches ont été joués à domicile, et que les Knicks, Pacers et Cavaliers sont les trois derniers de la Conférence. Les prochains jours, avec un marathon de 10 rencontres d'affilée, seront déterminants.

Milwaukee s'est bien repris après une série difficile de 4 victoires pour 10 défaites. L'équipe semble s'être retrouvée avec le retour de Marko Jaric à la mène, en lieu et place de Derek Raivio, qui n'a pas démérité mais est encore trop vert. Les meneurs font leur job, au service de l'équipe, mais le petit ami de la top model Adriana Lima est davantage capable de prendre les choses en main lorsqu'il est besoin de leadership.


Ray Allen est un véritable bonheur à voir jouer tant il semble requinqué depuis qu'il porte à nouveau le jersey des Bucks. C'est sa présence qui rend la direction optimiste, même si les résultats en saison régulière ne sont pas meilleurs que l'an passé. Lui qui devait être en concurrence avec Majstorovic est aujourd'hui à des années lumières au-dessus de l'ancien Jazz.

Un joueur en revanche dont les stats sont en récession est Andrew Bogut. L'Australien a même un temps perdu sa place dans le cinq au profit de Golubovic. Comprenant son nouveau rôle, moins scoreur, il a fait des progrès, notamment sur les pertes de balle, son péché mignon.


Ayant retrouvé une dynamique, Milwaukee doit maintenant bien se placer en vue des playoffs, le vrai défi d'un club qui manque d'un résultat de référence en postseason.

Les Bucks terminent la saison à la troisième place de la Conférence Est, avec un solide bilan de 48 victoires pour 34 défaites. Malgré tout, le nombre de victoires est en récession par rapport à l'an dernier. De 56 victoires il y a deux ans, Milwaukee est passé à 52 et maintenant 48. Pour Sidney Moncrief, qui arrive à terme de son contrat, il ne faudra pas se rater, sous peine de perdre le poste.

Clin d'oeil du destin, la franchise du Wisconsin aura de nouveau affaire à Boston, qui l'avait éliminé l'an dernier au même stade de la compétition. Ray Allen blessé pour le premier match ne pourra pas jouer le premier round de la revanche. En cas de nouvel échec, l'échiquier mis en place pourrait être chamboulé, même pour les pièces les plus importantes telles que Tim Duncan.

Pour s'armer pour les playoffs, le club a recruté le meneur de jeu Dee Brown, en provenance de Washington, échangé contre Curtis Stinson et Seth Hamilton. Pour ce point guard à potentiel, mais qui n'a pas encore éclaté, l'occasion est belle de voir ses prérogatives augmenter. Il est mis en concurrence avec Raivio et Jaric pour un trio capable d'éclairer le jeu des Bucks.


Même si la victoire n'a pas toujours été au bout, les hommes de Sid Moncrief ont été vaillants, à l'image des 15 contres pour le duo Duncan-Bogut dans la défaite à Orlando, ou bien les 48 points, 19 rebonds et 7 contres de Timmy contre Washington, ou encore les 30 points, 22 rebonds, 6 passes et 6 contres de Bogut dans l'Indiana. Une magistrale déculotté a été infligée à Toronto (+41, 97 à 56) dans un Bradley Center quasi imprenable (deuxième bilan à domicile derrière Seattle, seulement 8 revers).

La pression sera forte sur Milwaukee, qui ne veut pas traîner une réputation de looser. Les Celtics ne feront rien pour leur faciliter la tâche, mais c'est là qu'on verra quelles sont les tripes des coéquipiers d'Andrew Bogut.

En attendant, la fin de saison est marquée par une première signature. Celle de Gobuovic, l'efficace pivot Serbe, qui rempile pour deux ans, en attendant peut-être d'autres renouvellements. Tim Duncan a abandonné son titre de MVP à O.J. Mayo, et sa place dans la All NBA 1st Team à Dwight Howard, plus du fait des énormes performances du Magic que d'une récession du Big Fundamentals.

Maintenant, reste à voir quel est le coffre de cette équipe de Milwaukee, qui doit faire un résultat en playoffs.

Milwaukee a pris sa revanche sur Boston, sur le même score que l'an dernier. Avec un Bogut impérial en face de Shaquille O'Neal, les Bucks ont mis leurs adversaires à distance en s'imposant deux fois en Nouvelle Angleterre, grâce notamment à de belles performances d'Anthony King et un one-two punch Allen-Duncan en grande forme. Grâce à cette victoire, Sid Moncrief sera conservé une saison supplémentaire, puisqu'il a atteint les objectifs fixés.


A présent, c'est Chicago qui se présente. Pas une mince affaire, tant les possibilités des Bulls sont énormes, et on sait qu'ils sont la bête noire des Bucks. Avec ces données, il faudra défendre ses chances à fond, et s'il y a un petit passage, s'y engouffrer avec la plus grande envie. Le duel entre les deux féroces pivots défensifs Bogut et Chandler vaudra son pesant de cacahuètes, mais il sera difficile de prévoir ce qui fera la différence dans la série. Malgré une victoire à l'United Center, Milwaukee reste l'outsider, mais n'a rien à perdre.

Alors qu'on attendait de grosses difficultés contre des Bulls habituellement dominateurs, les Bucks se sont brillamment qualifié, 4 à 1, contre des Chicagoans qui ne s'attendaient sûrement pas à être éliminés de la sorte. Plus qu'un constat d'échec des Bulls, plus forts que l'an dernier, il semble que Milwaukee ait trouvé la cadence. La plus-value s'appelle Anthony King. L'intérieur, dont beaucoup s'étaient étonnés qu'il resigne l'été dernier pour 5 ans et 36 millions, alors qu'il sortait d'une saison à 3 points de moyenne, a montré tout le talent que ses dirigeants pensaient de lui. Malgré les différents adversaires qui se seront trouvés face à lui, il aura été étincelant (deux fois joueur du match), reformant le duo si efficace avec son pote Bogut.


A côté de ces intérieurs, Ray Allen swingue et, loin de se démonter face aux gros bras de Tiago Splitter, lui fait une leçon de mobilité et de shoot. La triplette extérieure de vieillards (Duncan 33 ans, Allen 34 ans, Jaric 31 ans) fait mieux que se défendre, et des role players comme Majstorovic (pourtant pas épargné par les critiques) et Ricky Davis.


C'est la consécration pour Sid Moncrief, qui amène son équipe en Finales de Conférence l'année où on y croyait le moins. Plus complet, le roster a su trouver les ressources nécessaires pour se hisser dans le dernier carré. Reste à savoir qui sera en face, entre les Nets, qui les ont éliminés au premier tour de la Coupe, et le Magic, qui l'a écarté en playoffs il y a deux ans. Le point commun pour ces deux formations: elles ont décroché le titre par la suite. Dwight Howard ou Marco Belinelli? Choisissez votre poison.

La fin est si terrible qu'on pourrait oublier la belle aventure. Après avoir mené la série 3 à 0, les Bucks se sont inclinés face aux Rockets, perdant les quatre derniers matches et créant une malheureuse jurisprudence. Milwaukee n'aura pas su réagir aux réajustement tactiques des Texans, ce qui leur a coûté un titre qu'ils avaient presque dans les mains, perdant d'un point en prolongation au match 6. C'est finalement Duncan and co qui auront mis fin à la malédiction de Houston, bien malgré eux.


Est-ce la fin de l'aventure? Avec des cadres âgés, on peut légitimement se poser la question. Ray Allen et Marko Jaric sont en fin de contrat, mais le club leur en proposera un nouveau, en espérant qu'ils l'acceptent. Afin de préparer l'avenir, le club a engagé l'arrière de Milwaukee Brandon Rush. Doté de belles qualités, il fera partie de ce groupe de jeunes (Golubovic, Roby, Wright, Green) dont la franchise attendra beaucoup, afin de ne pas chuter avec l'âge avancé des leaders (Duncan, Artest, Allen, Jaric).


Un tournant attend le club mais malgré l'issue qui n'était pas celle espérée, il faut souligner les magnifiques playoffs des Bucks, qui ont enfin réussi des exploits en postseason, en étant brillants contre Boston, puis Chicago et Orlando. Certains joueurs, comme Bogut ou Anthony King, se seront révélés dans l'adversité. La série contre le Magic, notamment, aura montré l'orgueil de ces joueurs, qui auront éliminé les meilleurs de la conférence pour se hisser aux Finals. En espérant que cette performance ne soit pas sans lendemain, Bogut et ses coéquipiers auront offert aux fans du Bradley Center des soirées qu'ils n'avaient pas connu depuis longtemps. Pour cela, ils resteront dans l'Histoire du club.