Dallas Mavericks

Du nouveau dans le Texas, Mark Cuban a décidé d'engager Baud'. Après une tentative d'approche auprès d'Aloïc, celui-ci a finalement refusé le poste. Les rennes sont donc confiés à un GM expérimenté même si il n'a jamais figuré dans la ligue All-NBA.
Notre premier choix aura donc été de renouveler le contrat du franchise player Kevin Garnett, et à 35 ans, Garnett sort encore des lignes statistiques impressionnantes: 21,6 points, 11,5 rbds et 4,6 passes et une sélection dans la 2nd all-team de la ligue pour la 4ème fois. Mais plus qu'un franchise-player, il est le leader dans les vestiaires comme lors des temps-morts. Il peut motiver ses coéquipiers comme personne, principale raison pour laquelle nous l'avons gardé au sein des Mavericks.
Autour de Garnett, nous avons quelques joueurs intéressants à commencer par frêle Kevin Martin. Ses stats sont en baisse par rapport à son apport chez les Bulls la saison dernière, mais on compte le relancer dès l'année prochaine. Sa re-signature à moindre coût témoigne de sa volonté de faire venir d'autres joueurs talentueux dans l'effectif de Dallas.
Ronnie Brewer, provenant toute comme Martin de Chicago, sera certainement titulaire la saison prochaine. On compte notamment sur sa défense, nous verrons s'il doit avoir des responsabilités offensives après les trainings camps.
Deux points d'interrogation selon Baud': qui seront le meneur et le pivot titulaires dans cette équipe?
Un vrai casse-tête puisque Baud' a refusé dans un premier temps de re-signer O'Bryant qui ne l'a a priori pas convaincu la saison dernière, même s'il n'est pas exclu de le voir jouer à nouveau en bleu et blanc la saison prochaine. Concernant le poste-clé de meneur de jeu, Dallas n'est pas dépourvu de joueurs, mais pourtant aucun ne semble se démarquer d'un autre. Devendorf semble être un joueur très complet, mais il n'est pas un passeur-né, ce qui n'est pas du goût du nouveau general manager. Peut-être un joueur tel que Jameer Nelson aura sa chance l'an prochain, faute de mieux.
La Free Agency et la draft seront très importantes. On connait le travail su staff de Dallas pour trouver un prospect venu de nulle part, espérons que nous réaliserons un steal avec notre potentiel 10ème choix (même s'il ne s'agit jamais vraiment de steal avec un pick 10). Ayant re-signé Garnett, nous n'aurons pas de cap libre pour la FA, mais nous essaierons néanmoins d'avoir une équipe homogène dès la saison prochaine grâce notamment on l'espère à quelques trades intelligents.

A peine arrivé, le nouveau GM des Mavericks n'a pas ménagé son effectif. Au revoir Devendorf et bienvenus Omer et Rafael. Il n'aura fallu que quelques jours à Baud' pour en effet échanger le talentueux arrière, pourtant très apprécié par la plupart des autres équipes de la ligue.

Baud: " Devendorf est certainement un futur très grand, peut-être me suis-je un peu précipité en lui demandant de plier bagages, mais il me semble que c'était nécessaire pour le bien de l'équipe. Des renforts intérieurs sont indispensables pour espérer quoi que ce soit dans cette ligue et a contrario, Devendorf ne me satisfaisait pas au poste de meneur de jeu. Jameer aurait de toute façon été notre titulaire à ce poste. J'espère néanmoins qu'il continuera à progresser, même si ce ne sera pas sous nos couleurs."




Eric sera coaché par Penny (ou pas, vu que Penny semble toujours atteint de tradite aiguë)


Chemin inverse pour Araujo et Asik, très attendus dans le Texas pour apporter leur défense


Autre arrivée, celle du rookie Demarre Carroll. Pas forcément surdoué, le staff technique l'a sélectionné car il apportera vraiment du dynamisme sur le terrain. Il doit cependant impérativement travailler son tir extérieur s'il veut espérer des minutes supplémentaires sur le parquet.


Je suis très heureux d'enfin avoir la possibilité de m'exprimer sur les parquets ALLNBA. Je suis dans une équipe ambitieuse, ça tombe bien, je le suis aussi.



Enfin, l'épisode de la Free Agency... Avec peu de moyens, nous avons tout de même réussi à faire venir un meneur de qualité, Deron Williams. L'ex Warrior a soif de revanche dans cette ligue où il n'a jamais fait d'éclats. Il se verra peut-être confier le poste de meneur titulaire, mais sera en concurrence directe avec Jameer Nelson qui lui non plus n'a jamais briller dans sa carrière ALL.

Deron Williams? Jameer Nelson? La réponse se fera sur le terrain!



A signaler les re-signatures de Shaun Livingston et du jeune pivot Patrick O'Bryant. Le premier était très précieux ces dernières années pour le club. On espère qu'il acceptera son rôle de 6ème homme de luxe. O'Bryant devra quant à lui se défoncer pour gagner quelques minutes de jeu. Malgré des qualités indéniables, les arrivées d'Asik et d'Araujo pourraient lui faire perdre toute confiance. A lui de confirmer qu'il est revenu aux Mavs pour apporter tout ce qu'il sait faire.

A peine commencé, déjà terminé. Voilà ce qui résume l'entrée en compétition des Mavs new-look dirigés par Baud', lors de cette coupe ALLNBA du cru 2014.
Très peu de satisfactions, quasiment aucune si ce n'est l'apport offensif du jeune Asik pour son premier match sous ses nouvelles couleurs. En revanche, on l'attendait un peu plus en défense mais Lamar lui a donné une leçon de basket en réalisant un triple-double (15 pts, 12 rbds, 13 ast).
Mais la rouste personnelle est à mettre à l'actif de Shaun Livingston à qui OJ Mayo a brisé les chevilles. Maigre consolation, sa participation offensive reste correcte avec tout de même un séduisant 8/14 pour 20 points, 6 passes et 0 TO, mais bien ridicules face au 13/18 de Mayo, soit 33 points plus 14 passes décisives.
Garnett, pourtant habituellement capable de jouer à n'importe quel poste a souffert à l'aile face au trapu Hansbrough (13 pts 8 rbds 5 passes pour Garnett contre 28 points et 10 rbds pour le Sonic).
Notre arrière a également déçu avec un très faible 6/22 accompagnés néanmoins de 6 rbds, 4 ast et 4 interceptions. Il n'a tout de même rien pu faire face à la taille de Rashard Lewis qui compile 19 points 7 rebonds et 5 passes.
Enfin dans le duel des pivots moches... Araujo ne s'est pas non plus mis en valeur face au besogneux Przybilla. Seulement 6 points, 9 rebonds (meilleur rebondeur chez les Mavs) et 3 contres.

Bref nous avons été dominés dans chaque duel, dans chaque domaine. Un match à vite oublier pour les Mavericks.

Baud': Il vaut mieux perdre une fois de 26 points que 26 fois d'un point. Il faut savoir se nourrir des défaites et surtout ne pas se laisser abattre même après un tel revers. Les Sonics sont en plus les tenants du titre donc nous n'avons pas à rougir de ce résultat. La pré-saison va nous permettre de tester encore cette équipe, nous avons tellement de possibilités de jeu avec cet effectif...

Première vague de présaison, enfin un moyen de voir le niveau de l'équipe. L'occasion pour Baud' de mieux se rendre compte du niveau de ses joueurs et de leur comportement sur le terrain. Un résultat peu flatteur puisque nous nous retrouvons à 3-6 avec 101 points inscrits pour 102 encaissés, peu de rebonds mais un pourcentage de réussite plutôt bon (près de 46%).

L'occasion donc de voir évoluer les nouveaux comme Omer Asik ou Deron Williams. Le pivot turque est sans conteste un bon défenseur, mais il doit apprendre à mieux évoluer au sein de la nouvelle ligue car il prend trop de fautes trop vite. Résultat: il joue un match plein une fois sur deux,l'autre match le passant sur le banc à cause d'un problème de fautes. Mais ses statistiques de 10 points 9 rebonds 1,3 interception et 2,4 contres sont du niveau que l'on attendait de lui.




Omer frustré par les coups de sifflet répétés à son encontre


Deron Williams, notre meneur, a quant à lui géré comme il a pu son intronisation dans le cinq majeur. 10 points et 8 passes, des statistiques moyennes tout comme sa défense et sa régularité au shoot. Jamais transcendant, l'ancien de l'Illinois n'a certainement pas gagné sa place de titulaire confirmé que l'on espérait. Maintenant, aux autres (Jameer Nelson voire Russell Robinson) de profiter de cette chance pour se voir promulgué au rang de titulaire.





Deron ne semble pas encore au niveau pour stopper les stars adverses



La deuxième vague verra une toute autre équipe, plus portée sur l'attaque que sur la défense. Tous les joueurs ont leur chance, seul KG sera titulaire indiscutable la saison prochaine.

Pas de mauvais départ

La saison débute enfin, 9 matchs, 5 victoires pour 4 défaites, un premier bilan satisfaisant donc. Notre équipe présente de multiples talents offensifs, avec 6 joueurs au dessus des 10 points. Tous savent que leur rôle n'est pas déterminé à 100%, et tous tirent le meilleur d'eux-mêmes pour grapiller quelques minutes supplémentaires sur le terrain. Ainsi nous avons des révélations comme Nikola Pekovic. L'international monténégrin affiche des stats très intéressante dans un rôle de back-up dans la raquette: 13 points, 8 rebonds et presque 2 contres à 49%, il confirme sa bonne présaison et qu'il mérite son temps de jeu. Peut-être sera-t-il très vite notre pivot titulaire grâce à ses talents offensifs mais également défensifs, a contrario d'Omer Asik qui est plutôt un joueur unidimensionnel, mais une défense qui plait au coach.




Pekovic est motivé comme jamais


Le Monténégrin n'est pas l'unique surprise du roster texan. Un autre joueur qui tire son épingle du jeu en sortant du banc, il s'agit du longiligne Shaun Livingston. Le natif de l'Illinois fait une entame de saison prometteuse, avec un temps de jeu relativement faible, mais des chiffres qui parlent pour lui. Comme Pekovic, Shaun est efficace des deux côtés du terrain. Moins de 14 minutes de jeu, mais 7,4 points inscrits et une défense sur l'homme efficace, Shaun peut jouer sur 3 postes grâce à sa grande taille, ses bonnes mains et sa lecture du jeu.




Shaun doit montrer l'étendue de son talent pour signer un contrat juteux la saison prochaine


News de dernière minute, hier soir un trade s'est fait avec les Pacers. Ceux-ci se séparent de Marvin Williams, apparemment peu à l'aise sur l'aile, Filipe lui aura préféré Ronnie Brewer dont le physique et les qualités offensives ont séduit. Il est accompagné de Jameer Nelson, notre meneur back-up qui on l'espère ne manquera pas trop à la rotation. Marvin apportera sa défense et sa capacité à évoluer à l'aile comme dans la raquette grâce à un don certain pour gober les rebonds, un domaine dans lequel notre équipe avait peiné durant la présaison.




Marvin sera le X-Factor de l'équipe



Exit Ronnie et Jameer qui évolueront dorénavant dans la salle la plus chaude de All NBA

Sept matchs lors de cette vague dont six à domicile, avec pour commencer la réception du champion en titre et une surprise puisque nos Texans s'imposent dans un match très défensif. Seulement 70 points encaissés avec un pourcentage très faible des Bucks, seulement 31%. On porte l'estocade dans le quatrième quart avec un 30-18 fatal à Milwaukee. Seul Bogut aura su tirer son épingle du jeu avec 17 points, 19 rebonds et 5 blocks, mais il est trop esseulé et la victoire nous revient à une défense collective impeccable et les 17 points 14 rebonds de KG. Les Bucks enregistrent donc leur unique défaite chez nous, un petit exploit qui montre toute la volonté de notre collectif.

Second match, réception des Warriors qui ont un début de saison difficile. Ce match sera totalement différent de celui de la veille puisque le score final est de 124-114. Une quatrième victoire de rang grâce cette fois-ci à un jeu totalement tourné vers l'offensive. 71 points en première mi-temps mais surtout le dixième triple-double en carrière pour le Big Ticket malgré un petit problème de fautes à chaque fin de période. Il est bien épaulé par un Martin de feu auteur de 30 points et du bon match également de Deron Williams, 17 points et 9 offrandes. En face, l'énorme perf d'Acie Law, 32 points 12 passes n'aura pas suffi.

Le lendemain nous recevons encore, cette fois-ci les Clippers, bonnets d'âne de la ligue qui n'ont pas encore goûté à la victoire cette saison, 0-10 pour eux avant ce match. Les consignes sont claires, profiter de leur manque de confiance, et c'est ce qu'on fait dès les premières 12 minutes en leur mettant un coup de massue, 38-8 à la fin du premier quart, puis +40 à la mi-temps, 74-34. Et malgré un sursaut d'orgueil des Californiens au troisième quart, on s'impose facilement 118-89 avec un travail offensif et défensif rigoureux. Garnett sera à nouveau l'homme du match avec 30 points, 14 rebonds et 5 passes, un match "garnettesque" une fois de plus.

Day 15, nous décollons pour Houston où les Rockets, une des équipes en forme de ce début de saison nous attendent de pied ferme. On ne les attendait pas eux non plus en haut du classement avec le remaniement effectué à l'intersaison. Mais Myster aura trouvé les points faibles de notre équipe fragile en dominant chaque secteur du jeu mais surtout en faisant la passe supplémentaire sur attaque posée. 40 passes décisives pour les Rockets pour 50 paniers inscrits. Afflalo affole les compteurs grâce à un fantastique 16 sur 22, une réussite insolente qui permet à Houston de s'imposer chez eux facilement de 29 points, 127 à 98, une défaite qui et fin à notre série de 5 victoires consécutives.

Après ce revers, nous partons sur l'East Coast, direction Phila où Penny est venu nous chercher avec son estafette à l'aéroport. Philly est comme Houston, une équipe en plein bourre qui collectionne les victoires grâce à sa pléthore de stars. Mais on arrive sans complexe dans la salle des Sixers en entamant le match de la plus belle des manières avec un 38-29.C'est le moment où le King LeBron va prendre les choses en main et va régaler le public avec ses 42 points, 6 rebonds et 6 passes. Notre collectif ne suffira pas et nous perdons ce match de quatre points, une défaite qui nous fait cependant penser que l'on peut rivaliser contre les meilleurs.

Après une petite pause, nous jouons à domicile face aux Magic qui font un début de saison moyen, les hommes de Chris alternant le bon et le moins bon. C'est donc face à Dwight & co que nous retrouvons le chemin de la victoire. Un match très serré au cours duquel nous arrivons à faire la différence en fin de match grâce à notre défense, seulement 13 points marqués par Orlando dans le dernier quart. Le duel D12/Garnett aura tenu ses promesses, 34 points et 19 rebonds pour Superman contre 25 points de KG, mais D12 sera bien seul dans ce match et notre collectif nous permet de nous imposer, 5 de nos joueurs atteignant la barre des 10 points et plus.

Enfin, dernière rencontre de cette vague, une confrontation à nouveau face aux Rockets, cette fois à domicile. Et le match sera bien différent même si au final le résultat sera le même. Victoire donc des Rockets sur notre parquet, mais le match aura été bien plus disputé et surtout hâché. Nos Mavs ne tirent pas moins de 50 lancers francs mais seuls 30% de nos tentatives font mouche. Bill Walker, révélation de ce début de saison dominera le match avec ses 26 points à 10/20 aux tirs.

Une équipe qui gagne

Les vagues s'enchaînent et se ressemblent. 4 matches pour cette troisième dizaine, 3 victoires pour une défaite. Notre effectif joue bien, le scoring est toujours aussi bien partagé avec un banc qui répond présent grâce aux assauts de Pekovic, de notre rookie Carroll ou encore de Shaun Livingston, très efficace dans tous les compartiments du jeu.

Day 24: Nous recevons les Warriors non playoffables pour le moment mais qui possède cependant un effectif complet capable de remonter la pente. Avec un retard de -8 à la fin du premier quart, nous grapillons notre retard minute après minute pour coiffer les guerriers au poteau. Le match aura été défensif avec une adresse assez médiocre. Le rookie Carroll se démarque néanmoins avec 17 points en autant de minutes.

Réception des Cavaliers au day 26, qui s'en tirent avec un bilan équilibré. Emmenés par le duo d'ailiers Kobe-Anderson, les Cavs jouent l'attaque aux dépens de la défense. Mais ce pari ne marchera pas en terre texane puisque dès les premières minutes, nous prenons les devants avant de nous faire remonter juste avant la pause. La seconde mi-temps sera en revanche totalement à notre avantage avec une mise à mort foudroyante au dernier quart (35-16) qui nous donne une victoire facile 115 à 87. Seuls Dickey et Kobe marqueront une vingtaine de points, leurs coéquipiers stagnant sous la barre des dizaines. Garnett domine les débats avec un joli double-double bien épaulé par Kevin Martin qui aura fait jeu égal avec la star des Cavaliers.

Le lendemain nous partons chez les leaders de l'Ouest, les Sonics d'Adrim. Le match n'aura duré qu'un quart-temps puisque les Sonics vont nous étouffer avant la mi-temps grâce à un énorme run, 36-20. La seconde période ne nous permettra pas de rattrapper notre retard et les Sonics s'imposent avec la manière 107 à 86. Le duel Garnett-Odom aura tenu ses promesses, pour le reste...

Dernier match de cette dizaine avec un retour à l'ouest trois jours plus tard pour jouer les Clippers. Le match aller avait été remporté plutôt facilement, et cette nouvelle confrontation au Staples Center sera un remake. Malgré une mise en jambes difficile avec 35 points encaissés dans les douze premières minutes, la défense va se mettre peu à peu en place et nous n'encaisserons que 31 points en seconde période. Score final 99-83 grâce à un joli trio Garnett - Martin - Asik ( respectivement 24, 23 et 17 points). En face Okafor aura sorti un gros match mais on ne gagne pas à trois contre un.

Sprint final à bout de souffle?

Plus que dix jours avant la fin de la saison, et les Mavericks s'accrochent tant bien que mal à la 8ème place de la conférence Ouest. La qualification pour les Play-offs sera la cerise "au-dessus" du gâteau comme dirait Georges Eddy, tant la saison aura été au-dessus de toutes nos espérances. Avec un bilan quasi-équilibré de 36-37 (rien à voir avec le Téléthon), le ticket pour la post-saison est encore loin d'être acquis. Denver, Sacramento et Phoenix nous talonnent sérieusement, il va donc falloir ne pas craquer dans la dernière ligne droite, mais nous avons confiance en nos joueurs après cette vague 11 où le bilan fut de 5-4.
Tout d'abord Rudy Gay, qui a retrouvé son poste de prédilection à l'aile, a sorti une jolie vague à 17 points, 8 rebonds, plus de 3 passes et plus d'un contre. Il semble enfin montrer pourquoi nous l'avons fait venir en début de saison.


Rudy déploie enfin son talent


A ses côtés, nous avions titularisé Shaun Livingston, le feu-follet de notre équipe, qui jusque là était plutôt 6ème homme, prenant le relai de Gay et Marvin Williams. C'est donc Marvin qui se retrouve sur le banc. Egalement très complet, différemment de Shaun néanmoins, puisqu'il peut évoluer également dans la raquette pendant quelques séquences de jeu.


Shaun est retitularisé et tentera de planter de nombreuses banderilles pendant que Marvin s'occupera de stopper les adversaires comme il le peut

Coiffés au poteau

On y aura cru jusqu'au bout même si nous savions que ça allait être très difficle, mais nous avons craqué à 2 jours de la fin de la saison... La saison se termine donc ainsi, seulement 3-9 sur les 12 dernières rencontrent, la preuve qu'il faut que cette équipe joue ensemble et croit en elle.
Heureusement, nous aurons eu quelques satisfactions, à commencer par le meilleur sixième homme de la saison, notre pivot remplaçant Nikola Pekovic, qui en 25 minutes de temps de jeu aura tourné à plus de 11 points, 6 rebonds et 1,5 contres à 44% au shoot. Une performance de haut vol qui justifie notre envie de garder ce jeune qui va sur ses 25 ans, et qui signe donc un contrat sur 3 ans à hauteur de 11M$.



Pekovic mérite bien de partir au ski, son titre de 6th man of the year sous le bras


Autre bon point cette saison, la révélation Deron Williams qui n'avait encore jamais eu les clés d'une équipe. Il lui aura fallu 8 ans dans la ligue All-NBA pour se voir confier les rennes d'une équipe en tant que titulaire, et il s'en est assez bien tiré puisqu'il termine avec 12 points et presque 9 passes décisives. Nous espérons le ressigner à l'intersaison pour, cette fois, nous amener jusqu'aux Play-offs.



Deron est frustré, il n'a pas atteint son but cette saison, celui de qualifier une équipe pour la post-saison


Omer Asik, qui arrivait de Phila à l'intersaison, a été notre pivot titulaire à seulement 23 ans, et il se sera très bien défendu puisqu'il affiche des statistiques honorables de 11,6 points, 10,5 rebonds et 2,5 contres avec quelques pointes à plus de 30 points. Une très belle saison donc et une acquisition que nous ne regrettons pas. Il restera d'ailleurs certainement notre titulaire lui aussi l'année prochaine.



Le distributeur de claques turque aura bien défendu sa raquette tout au long de la saison


Celui qui est certainement le plus déçu, c'est sans conteste notre superstar Kevin Garnett, qui ne sera pas arrivé à nous hisser jusqu'à notre but, nous qualifier pour les Playoffs. A 36 ans, il a accepté de rempiler chez nous pour vivre les Playoffs qu'il a si peu vécus dans sa carrière, alors qu'il est un de ceux qui les mérite le plus tant il aime le jeu. Pourtant, cette année encore il restera devant sa télé pour regarder ses petits camarades se battre pour gagner le trophée All-NBA. Mais il sait aussi que le staff fait de son mieux pour ne pas le faire partir en vacances avant les autres.



Garnett, à 36 ans, a toujours la même rage et reviendra l'an prochain pour décrocher son big ticket pour les Playoffs


Bonne chance à tous ceux qui sont parvenus à se hisser aux Play-offs, et d'avance désolé pour celui à qui nous prendrons la place en playoffs la saison prochaine

Après les ressignatures de Pekovic le dernier meilleur sixième homme de la ligue, et de Rafael Araujo, la draft était très attendue du côté de Dallas. Avec 2 picks bien placés , picks 7 et 13, on espérait drafter un titualire et un bon remplaçant. Mais un accord avec les dirigeants de Cleveland a changé la donne chez les Mavs. En effet, Rudy Gay qui était arrivé en cours de saison l'an dernier plie bagages et devient un Cavalier. Ce dernier ne nous a pas franchement convaincus dans son rôle de scoreur espéré et son contrat nous empêchait d'espérer jouer une bonne Free Agency la saison prochaine. Exit donc Rudy et notre pick 13 afin de progresser dans la draft et de choper le pick 6. Avec ce pick, nous décidons d'engager Nate Robinson, le micro-meneur qui évoluait chez les Huskies de Washington. Il aura la lourde tâche dès son arrivée d'être notre titulaire à la mène.



Son jeu fantasque nous permettra-t-il de gagner suffisamment de matches pour accrocher les Play-offs dès cette saison?

Après la draft de Nate Robinson, nous avons engagé avec notre pick 7 un ailier hyper défensif, Trevor Ariza, en provenance de la très grande université de UCLA. Défenseur accompli, on espère tout de même de lui une présence assez importante en attaque, le plus rapidement possible car il pourrait, comme Nate, devenir titulaire dès sa saison rookie.



Ariza remplacera Rudy Gay au poste d'ailier

Rudy Gay parti, notre masse salariale s'est bien allégée et l'on jouera à fond la Free Agency la saison prochaine. Le futur de la franchise de Dallas semble en bonne voie.

Le cru 2014 de cette draft semble bien meilleur que celui de la saison passée. En témoignent nos 2 acquisitions, Nate Robinson et Trevor Ariza, qui ont impressionné le staff lors des Training camps.
Alors que nous avions signé Luke Ridnour pour mener cette saison et laisser Nate apprendre une ou deux saisons en sortie du banc, le jeune prospect nous a tout simplement ébloui et devrait vraisemblablement être titularisé dès sa première saison. Ridnour sera donc un super remplaçant, nous qui avions déjà du mal à avoir un titulaire potable ces dernières années, qui aidera Nate à mûrir très vite. Objectif avoué de Nate, le titre de ROY.
Nate:"Jouer dans la grande ligue All-NBA est un véritable honneur et une grande fierté pour moi. Les gens n'ont jamais vraiment cru en moi à cause de ma taille. Aujourd'hui, Dallas a prouvé qu'ils me faisaient confiance en me draftant si haut, la moindre des choses serait de leur montrer qu'ils peuvent compter sur moi. Je ferai tout pour ne pas les décevoir."
Le poste d'ailier sera bien plus convoité que celui de meneur avec pas moins de 4 joueurs à ce poste. Marvin Williams d'abord, qui a réalisé une saison à Dallas en deçà de ses moyennes de carrière, mais qui a montré néanmoins qu'il était un joueur complet. Un hybride qui peut aussi bien évoluer sur le poste 4 que sur le poste 2. A priori, il sera notre 6ème homme de luxe et évoluera sur au moins 2 postes, une garantie d'un temps de jeu devant tourner autour des 20-25 minutes.
Le poste de titulaire devrait revenir à l'autre newbie de l'équipe, Trevor Ariza, dont les qualités défensives ne sont plus à prouver. Mais plus que ça, ce sont ses qualités d'ataquant que Trevor travaille beaucoup avec Marvin. Un duo qui s'entend bien, Marvin voyant en Ariza un futur grand joueur de la ligue.
Marvin Williams: Trevor possède des mains très rapides. Il anticipe bien les mouvements de son adversaire direct. Il est très difficle de dribbler et de le dépasser en un contre un. De plus c'est un joueur altruiste qui joue pour l'équipe et non pour lui-même. Ce n'est pas un leader offensif, mais il apprend et il apprend vite.
DeMarre Carroll devra peut-être attendre un peu plus que prévu. L'an passé il avait réalisé une saison honorable avec 6 points par match en 16 minutes, ce qui lui valut de figurer dans le 2nd Rookie-team. Son temps de jeu devrait donc atteindre difficilement les 10 minutes par match, mais DeMarre est encore jeune et possède une marge de progression encore importante pour trouver sa place dans la ligue.
Pour terminer, Trey Gilder. L'enfant du pays a été choisi au second tour. Il n'a a priori pas encore le niveau pour espérer trouver du temps de jeu cette saison, mais il foulera certainement les parquets durant le garbage time, ce qui lui vaudra d'être ovationné par le public de l'American Airlines.

La saison promet d'être palpitante. Les Mavericks semblent plus compétitifs que l'an passé, saison lors de laquelle ils avaient laissé la huitième place qualificative pour les Play-offs lors de l'avant dernière journée. Cette saison donc, l'objectif avoué sera la qualification pour la post-season, malgré un effectif jeune et inexpérimenté. Mais Garnett ne veut pas partir sur une fausse note et qualifiera les siens comme il l'a (presque) toujours fait.

Mavericks 2015

La saison 2015 voit Baud' entamer sa deuxième saison à la tête de la franchise texane. Après une première saison qui a vu les Texans échouer aux portes des Play-offs, Dallas a réalisé une intersaison intéressante et se voit pronostiquer par les spécialistes comme 6ème équipe à l'Ouest cette saison. Une sacrée poussée vers le haut quand on se rappelle qu'au début de la saison dernière, ils étaient estimés comme avant-dernière plus mauvaise équipe de la conférence. Et les Garnett&co avaient déjoué les pronostics en jouant les trouble-faits jusqu'aux dernières journées avant d'échouer au pied du mur.
La nouvelle saison va recommencer et les intentions sont toutes nouvelles:

KG:"J'ai hâte de retourner sur les parquets mais surtout de me retrouver en Play-offs comme lors de mes meilleures années. Je n'ai plus mes canettes de 20 ans, mais j'ai toujours autant l'amour du jeu et l'envie de gagner, et je sais que le staff a bossé dur cet été pour m'entourer de joueurs compétitifs et qui savent jouer au ballon."

Baud': "Kevin est toujours là et il a l'intention de jouer de son mieux. Il croit en ses coéquipiers et il a plaisir à jouer avec eux. On va tout faire pour que sa fin de carrière soit belle et qu'il ne finisse pas comme beaucoup de grandes stars ont fini. Il n'aura sûrement pas de titre cette année, mais il pourra partir fier du travail qu'il a fourni"

Et pour que KG soit heureux, les Mavs se sont renforcés à tous les postes, en commençant d'abord avec le transfert de Rudy Gay qui a permis de recruter le jeune Trevor Ariza à la draft, en plus de l'hypertonique Nate Robinson. Puis à la Free Agency, les Mavs ont signé Luke Ridnour pour seconder le jeune rookie à la mène, ainsi qu'Herbert Hill, attaquant doué de nombreux moves dos au panier.

Baud: "Avec ces nouvelles recrues plus la confiance que les joueurs ont acquis la saison dernière, la saison promet d'être belle. Maintenant, à nous de ne pas craquer sous la pression et de nous voir plus beaux que nous sommes. Nous n'avons encore rien prouvé, et l'on sait que posséder de bonnes individualités ne veut pas forcément dire que le jeu d'équipe sera bon."

Voilà donc a priori à quoi ressemblera la composition des Mavs en ce début de saison:

- Au poste de meneur, le jeune Nate Robinson ayant énormément progressé lors des Training camps et rapidement montré qu'il assurait à la mène, il sera titulaire, bien secondé par Luke Ridnour, expérimenté et sachant donner les ficelles au Newbie pour réussir une grande carrière dans la ligue AllNBA

- Au poste d'arrière, Shaun Livingston se verra avoir le poste de titulaire, contrairement à l'an passé où il jouait parfois les 6ème homme de luxe. Derrière lui, Demarre Carroll, qui étonne match après match, aura un temps de jeu certain pour reposer les arrières.

- Au poste d'ailier, notre deuxième rookie, Trevor Ariza, sera chargé de faire déjouer son adversaire direct grâce à ses énormes qualités défensives. Son apport offensif sera certainement sobre pour sa première saison, même si il participera à nombres de systèmes d'attaque. Derrière lui, un autre défenseur, Marvin Williams sera là pour continuer à intimider les extérieurs adverses, en apportant aussi ses qualités de rebondeur.

- Au poste d'ailier fort, l'incontournable, l'âme de cette équipe, Kevin Garnett. Du haut de ses 37 ans, il sera la tour de contrôle qui distillera les caviars grâce à une vision du jeu inégalable dans la ligue. Pour reposer ses jambes de quadra, Herbert Hill jouera le temps qu'il faut et enchaînera les shoots pour destabiliser les défenses adverses en provoquant des fautes et en plantant quelques banderilles.

- Au poste de pivot, Omer Asik sera l'intimidateur comme l'an dernier. S'il fait 10 rebonds et 3 contres, il remplira son contrat. Son apport offensif, il le fait lui-même en gobant les rebonds offensifs et en gardant les bras en l'air pour marquer de suite. Derrière lui, le meilleur 6ème homme de la saison passée, Nikola Pekovic qui a ressigné pour 3 ans et un contrat très léger. Pas avare de sous, on ne sera pas avare de minutes avec le Monténégrin et il pourra au moins autant s'exprimer que l'an passé et peut-être garder son trophée.


Baud': "Ce qui est clair, c'est que l'on vise une place en play-offs, si cet objectif n'est pas atteint, nous serons vraiment déçus. On n'a pas envie d'être un team qui joue la draft, ce n'est pas mon état d'esprit et ce n'est pas celui de mes joueurs, donc on créera la surprise et on fera même mieux que ce que pensent les spécialistes de la ligue".

Nate Superstar

Déjà un mois de compétition et les résultats sont très serrés, c'est le moins que l'on puisse dire. Avec des Bulls derniers à l'Est mais avec tout de même 5 victoires pour 10 défaites, et à l'Ouest les Spurs premiers avec un bilan de 9-5 alors que les Warriors ont le bilan inverse (5-9) et sont bons derniers, le championnat est plus que serré. Autant dire que toutes les 29 équipes sont toujours dans la course aux playoffs.
Nos Mavericks tiennent bons et ont pour le moment un bilan équilibré de 6-6, bilan relativement positif quand on sait que l'on n'a joué que 4 matches à domicile. Troisième meilleure attaque avec 105,5 points par match, 2ème meilleure aux rebonds et seulement 10 pertes de balles par match, très peu pour une team si portée sur l'attaque. A l'inverse malheureusement, on laisse l'adversaire marqué 106 points, plus encore que ce que nous marquons nous-mêmes. Des réajustements sont donc à faire même si cela était prévisible vu l'âge de nos joueurs et leur non expérience. Nous allons donc continuer de porter l'équipe vers l'attaque et le spectacle en jouant à fond les contre-attaques.
Raisons au succès de notre attaque, notre meneur, véritable nouvelle star de la ligue, Nate Robinson. 19,3 points, 9,3 passes, même OJ Mayo n'affichait de telles statistiques à ses débuts. Soit nous n'en sommes qu'à 12 matches, mais Nate a déjà remporté son premier titre de rookie du mois et vient également d'être nommé joueur de la semaine 4. A star is born...
Baud': Nate est incroyable, j'avais remarqué ses progrès depuis son arrivée dans notre équipe, mais de là à faire ce qu'il fait chaque soir, j'ai du mal à en croire mes yeux. Et dire qu'il n'a que 12 matches dans les jambes, imaginez son niveau dans 3-4 saisons...
Nate n'est évidemment pas seul... Garnett et Livingston ont chacun 16 points, Asik ne se prive pas pour tenter sa chance et plante tout de même 13 points (à seulement 36%) et Trevor plante 10 points à 53% de réussite pour compléter le cinq majeur. Mais les remplaçants ne font pas figuration pour autant. Carroll plante tout de même presque 10 points à 50%, Herbert Hill, l'ailier fort aux doigts de fée marque lui aussi ses 10 points ou presque, sans oublier Pekovic qui marque plus de 7 points en 17 minutes et Luke Ridnour qui apporte son expérience et son expérience du jeu en 10 minutes: 4 points et presque 3 passes à plus de 50% lui aussi.
Baud': J'envisageais jouer la défense, mais force est de constater que l'effectif possède des attaquants hyper-prolifiques qui préfèrent s'exprimer en attaque tout en essayant de faire un boulot convenable en défense. Alors on va continuer à faire plaisir aux joueurs et à notre public, et continuer de jouer vite pour mettre plus de points que l'adversaire.

Du mouvement dans le Texas

Avec un bilan très médiocre de 14-20, Dallas a décidé de procéder à quelques changements... En plaçant la quasi-totalité de son effectif sur le marché, y compris l'âme de l'équipe Kevin Garnett, les Mavs ont reçu peu de propositions alléchantes, mais une a fait mouche. C'est ainsi que Livingston et Marvin Williams partent au Canada rejoindre les dinosaures de Jo. Le premier faisait une saison assez bonne avec une moyenne de 15 points par match, une défense assez bonne et un jeu plutôt complet. Mais une irrégularité trop importante nous a convaincus de le laisser partir. Avec lui Marvin Williams, un des meilleurs ailiers rebondeur de la simulation, était très peu utilisé chez nous, restant sur une saison passée assez décevante, notamment en attaque. C'est donc aisément qu'on a décidé de l'envoyer dans le grand froid. En contrepartie, nous récupérons André Iguodala, All star en 2008, nommé dans la all-league 3rd team l'année suivante puis second meilleur arrière défenseur de la ligue en 2011, en qui nous voyons le joueur qui nous fera retrouver le chemin vers les Playoffs. Car pour le moment, on ne pouvait que constater que les résultats ne coïncidaient pas avec nos attentes d'avant saison.
L'hyperactif Dédé arrive et son arrivée donne une grande bouffée d'air frais. 6 victoires de rang, un apport offensif indéniable avec 20 points de moyenne, ajoutez à cela une grosse défense, et Dallas est à nouveau dans la course pour les Playoffs. Un bilan de 20 victoires pour 21 défaites, nous sommes plus que jamais proches du 8ème spot pour les Playoffs.
Baud': AI2 est un apport indéniable. Il motive toue le monde, il se donne à 200%, ce que je n'avais pas vu de la part de mes joueurs depuis le début de saison. J'espère que sa motivation continuera à être communicative et que mes joueurs prendront goût à la victoire et que nous atteindrons les Playoffs comme nous nous l'étions fixé.

Et c'est pas fini...

André Iguodala à peine arrivé, le staff des Mavericks ne comptaient pas en rester là. Voyant des résultats très prometteurs avec un joli 14-4 depuis le débarquement d'Iguodala dans la franchise texane, Baud' a décidé de se donner les moyens de réaliser quelque chose de grand avec son équipe des Mavericks.
Baud': Notre équipe tournait très bien, mais Kevin semblait souffrir de son rôle à l'aile et avait surtout du mal à défendre sur les ailiers qui le doublaient trop facilement. A sa demande, j'ai donc voulu le repositionner à son poste de prédilection, mais pour cela, il nous fallait un ailier de choix!

Et cet ailier ne s'est pas fait attendre. En effet, c'est Carmelo Anthony qui débarque de Floride, en échange de nos deux jeunes Omer Asik et Trevor Ariza, plus Rafael Araujo. Avec unem oyenne de 25 points, Carmélo s'inscrira comme l'option offensive numéro 1, bien soutenu par un André Iguodala plus fort que jamais et notre Kevin Garnett national.
Baud': Nous voulions une vraie arme offensive à l'aile, qui de mieux que Carmelo Anthony qui possède une panoplie offensive très agressive? C'est de plus un joueur très complet, comme André. On compte énormément sur cette doublette qui devrait faire des miracles.

Qui dit arrivée dit aussi départ, ou plutôt départS! Asik et Araujo plient bagages, ce qui laisse un grand vide dans la raquette... Nikola Pekovic devient donc notre titulaire au poste de pivot, lui qui avait son rôle de joker de luxe depuis son arrivée la saison dernière.
Baud': Peko a pour la première fois de sa carrière de grosses responsabilités, puisqu'il devient, avec les départs d'Asik et d'Araujo, notre pivot titulaire. Je ne peux pas dire que je regrette l'arrivée de Melo dans le roster, car je rêvais d'avoir un joueur de ce calibre à l'aile, mais il est clair que j'ai peut-être commis une grosse erreur en me séparant de nos deux meilleurs pivots dans le secteur du rebond et de la défense. Et au vu de la dernière vague, je me demande déjà si je ne dois pas regretter le départ de nos aspirateurs à rebonds.

Il reste maintenant 25 matches, Melo et Iguo doivent trouver leurs automatismes, Garnett doit à nouveau reprendre ses marques, Peko doit assumer son rôle de titulaire et ne pas se faire bouffer aux rebonds, quant à Nate, il doit continuer sur sa lancée et ne pas craindre le cerbère Garnett-Mélo-AI2 qui demandera forcément tous les ballons en attaque.

Qualification à l'arrachée, mais qualification quand même

82 matches, et après ça, huit qualifiés, et cette saison, Dallas a accroché son ticket pour la deuxième partie de championnat. Non sans mal, car au vu du classement, Dallas coiffe Houston au poteau (Désolé Nico) pour la huitième place qualificative, avec un bilan presque équilibré (40-42).
Pourtant, la deuxième partie de saison avait bien débuté après qu'Iguodala a débarqué dans le Texas. Voyant les bons résultats, les dirigeants ont tenté le tout pour le tout et sacrifié leurs jeunes pousses pour voir plus grand dès cette saison. Carmélo Anthony et Dimitri Sokolov sont intronisés dans le cinq de départ, et malgré le statut de superstar de Carmélo, ainsi que les qualités défensives indéniables de Sokolov, la mayonnaise ne prend pas. Les mauvais résultats s'enchaînent et avant la dernière quinzaine, Dallas n'est plus en playoffs, eux qui avaient accroché la troisième place 2 mois auparavant.
Baud': "L'effectif a été totalement chamboulé en très peu de temps, trop peu de temps peut-être. Quand vous récupérez trois nouveaux titulaires dans votre équipe, les automatismes ne peuvent pas se faire d'un coup de baguette magique. Il faut un temps d'adaptation et le temps qu'il nous restait était très court. Heureusement, les playoffs ne nous passent pas sous le nez. On n'aura pas joué un beau basket ce dernier mois, mais les gars ont assuré le minimum. Maintenant que l'on est là, il est hors de question de faire de la figuration. Nous ne sommes pas là par hasard, nous devons donc montrer que nous méritons cette place et ce dès la première minute du match à Minnesota."

Effectivement, en occupant cet ultime rang, nous rencontrons la meilleure équipe de l'ouest, les Wolves, que nous avons rencontrés trois fois lors de la fin de saison, trois matches qui se sont soldés par trois défaites. Seule équipe ayant dépassé les 50 victoires dans la Western Conference, elle possède le meilleur shooting guard de la ligue en la personne de Joe Johnson. 28 points, 7 rebonds et preque 5 passes décisives, à 32 ans, JJ sort des statistiques jordanesques, et avec son expérience, il faudra tout mettre en oeuvre pour qu'il n'enfile pas les perles aussi facilement qu'en saison régulière.
Baud: "Johnson est l'arme offensive numéro 1 de leur équipe. Il est l'extérieur le plus prolifique de la ligue et il peut shooter de n'importe où à n'importe quel moment. Toutefois, sa défense le trahit. Il donne tellement en attaque... A 32 ans, on ne peut plus attaquer comme il fait, et défendre à 100%. Il faut donc trouver le moyen de le fatiguer et de profiter de ses carences défensives tout en le muselant le plus efficacement possible quand les Wolves attaqueront. Il shoote 7 tirs primés par match, à nous de ne lui en faire tirer aucun."
On ne finit pas la saison avec un bilan de 55-27, même si l'équipe possède dans ses rangs le meilleur shooteur de la ligue. Dans la raquette, les Wolves possèdent l'un des meilleurs intérieurs de la ligue, Josh Boone. Meilleur rebondeur de la ligue, 10ème meilleur contreur, et possédant de très bonnes mains, l'ancien de Uconn a évolué au poste de pivot tout au long de la saison, ce qui n'a pas semblé du tout le déranger.
Baud': "Boone me cause presque plus de soucis que Johnson, car il est très fort des deux côtés du terrain, et si on arrive à bien défendre sur Johnson, Boone se placera forcément bien aux rebonds pour récupérer les miettes et marquer derrière ou ressortir et faire gagner des possessions supplémentaires à son équipe. Il faudra que nos Sokolov et Alleyne soient très concentrés et bloquent parfaitement aux rebonds pour empêcher Josh "Rodman" d'atteindre les 18-20 rebonds à chaque match. Les rebonds seront la clé de la série à mon avis, donc neutraliser Josh nous fera remporter ou non la série."

Qui dit saison régulière dit playoffs, mais dit également Awards. Et Dallas n'est pas en reste de ce côté-ci. Sokolov est donc le meilleur sixième homme de la saison (même si celui-ci a bien sûr remporté ce titre grâce à sa saison dans l'Indiana), 'Mélo' figure quant à lui dans le troisième cinq de la ligue. Des récompenses qui doivent remettre en confiance les deux dernières recrues pour que celles-ci nous offrent des prestations dignes de leur niveau.
Nate Robinson est lui élu meilleur rookie de l'année, sans réelle surprise même si David Lee a effectué une saison remarquable chez les Hawks new-generation. Plus de 19 points, 9 offrandes par match, le joueur le plus petit par la taille sera un des plus grands par son talent dans l'histoire la ligue.
Kryptonate: "J'ai vécu une saison de rêve. Je suis arrivé dans cette équipe avec beaucoup d'humilité, j'ai été accepté tout de suite par mes coéquipiers. Cela n'a pas été évident non plus toute la saison à cause de tous ces transferts, mais mon boulot est d'emmener les Mavericks loin, c'est ce que j'essaie de faire. Maintenant ce sont les playoffs, une nouvelle saison commence, on va acquérir de l'expérience, et si ce n'est pas pour cette année, ce sera pour bientôt."
Kevin Garnett: "J'y ai toujours cru, et maintenant qu'on y est, j'y crois encore plus. Mes coéquipiers sont très talentueux, je suis convaincu que l'on pourrait remporter le championnat avec notre effectif. On a toutes les armes pour battre n'importe qui, notre pire ennemi, c'est nous-mêmes. J'ai encore envie d'un titre avant de partir."

Ils l'ont fait!!!

Qualifiés in extremis pour les playoffs, les Mavs voient la meilleure équipe de la saison se dresser devant eux, les Wolves de Minnesota qui ont terminé avec un bilan de 55 victoires. Mais les playoffs, ce n'est pas la saison régulière... Kevin Garnett retrouve le public de ses débuts et une salle qu'il connait par coeur, un moment fort dans sa carrière car elle peut finir là où elle a commencé. Les deux formations se sont rencontrées trois fois lors du dernier mois de saison, et trois défaites pour nous. On n'a donc rien à perdre, et nos jeunes le savent, eux qui ne connaissent les playoffs qu'à la télévision.

Nate: "J'arrive dans la grande ligue, je suis élu meilleur jeune de la saison et j'arrive en playoffs... On vit tous un rêve. Nous sommes une team jeune qui n'a rien à perdre. On avait la pression en fin de saison, mais on a su réagir jusqu'au dernier match pour gagner cette ultime place. Là on n'a plus de pression, on va jouer relâchés, en donnant tout ce qu'on a dans le bide."

Game 1: Les Playoffs débutent à Minneapolis, dans un Target Center plein à craquer. Le début de match est assez plaisant, 52 à 47 à la mi-temps pour les Wolves, un léger avantage pour les Wolves grâce notamment à leurs deux superstars. Les Wolves s'échapperont d'ailleurs à la reprise sous l'impulsion d'un Joe Johnson intenable à 7m23 (4 sur 8 à trois points). Le dernier quart sera plus serré mais les Wolves réussiront à garder les commandes de ce match qu'ils remporteront 100 à 85 grâce à une défense très efficace (seulement 9 fautes dont 5 pour le seul Josh Boone). Le duo de stars Boone-Johnson sortent un très gros premier match (17 points 17 rebonds 7 passes pour Boone, 34/5/5 pour Joe Johnson qui s'est joué d'Iguodala dans ce Game 1.) Kirilenko n'a pas brillé en attaque mais sa défense a annihilé le vieux Garnett repositionné à l'aile en l'absence de Mélo (seulement 10 points pour le Big Ticket). Seul Kryptonate surnage avec une belle prestation, 23 points 9 passes pour le micro-meneur.

Game 2: On reprend les mêmes et on recommence dès le lendemain. Le Target Center est encore plus enflammé que la veille car les Wolves mènent déjà 1-0 dans cette série. Début de match comme le premier, c'est à dire très serré, avec même un avantage de 6 points à la mi-temps pour les Mavs. Les Wolves orgueilleux rattrappent leur retard dans le troisième. Mais le collectif des visiteurs fera cette fois la différence, de peu puisque Dallas l'emporte de trois petits points derrière un André Iguodala de feu, 23 points à 9 sur 13 et une défense efficace sur JJ (28 points mais avec 27 shoots). KG se montre enfin devant son ancien public et se joue du russe en réalisant un double double (22/10). Le plus de l'équipe vient du tonique Carroll qui pète 17 points en 21 minutes de jeu. Un partout avant d'aller jouer dans le Texas.

Game 3: Retour au bercail pour Dallas qui a réussi à revenir du grand nord avec une victoire en poche. On sait que les Wolves vont être revanchards et il faudra se battre sur toutes les possessions. Le match s'emballe d'entrée de jeu, les équipes jouent avec l'horloge des 12 secondes et à ce jeu, les équipes font également jeu égal. Les Mavs mènent de quelques points tout au long du match, mais les Wolves reviennent dangereusement dans le money time. Le inq de départ de Minnesota affiche de bonnes stats, Mais Nate est dans un très grand soir. 29 points, 13 offrandes, 12 sur 17 dont un joli 3 sur 5 pour les tirs primés, le feu-follet enchaîne les shoots sur tous les Wolves. AI2 est encore présent, très complet dans ce match des deux côtés du terrain; le Big Ticket, qui retrouve sa place dans la raquette souffre d'un problème de fautes mais réalise un bon match, surtout qu'il est bien secondé par Alleyne, très précieux dans chaque match (10 points 14 rebonds). Ce match porté sur l'attaque revient finalement aux locaux, une très courte victoire 117-114, Dallas garde l'avantage du terrain et fait douter les favoris.

Game 4: Ce match 4 est crucial pour les Wolves, car si Dallas s'impose dans sa salle, les premiers de la classe se retrouveront dos au mur. Une fois de plus, les équipes se rendent coup pour coup. A la fin du 3ème, Dallas ne mène que de quatre points. Comme au match 2, Iguodala défend très haut sur JJ, auteur de 22 points en 26 tirs. Les Wolves tiennent surtout grâce à un très complet CJ Watson (21/5/5) et à leur tour de contrôle Boone, proche du triple double avec 19 points, 15 rebonds et 7 contres mais assez maladroit sous le cercle (35% aux tirs). Du côté des Mavericks, Garnett sort un match très propre avec un joli 11 sur 14 pour un total de 23 points et une belle défense sur DJ White. A l'entrée de la dernière période, les Mavs creusent vite l'écart et leur défense se resserre très efficacement. Pas plus de 13 points encaissés alors que les Texans en plantent 23 dans la musette des Wolves et leur tiennent la tête sous l'eau, pour finalement s'imposer 106 à 92. Nate fait du Nate (25 points, 7 rebonds et 8 passes), Carroll reste surprenant avec 15 points à 7/11 malgré un grand Russe sur le dos en la personne de Kirilenko (seulement 6/17). Sokolov quant à lui, arrive à rester sur le parquet une trenatine de minutes, pour un total de 8 points, 10 rebonds et 4 contres. Les Mavs sont en position de force avant de revenir dans l'antre des loups.

Game 5: L'ambiance n'est pas ce qu'elle était avant le game 1, les fans de Minny sont bien moins bruyants, mais le stade est tout de même plein. Garnett souhaite voir son équipe se qualifier dans la salle de ses débuts. Et il peut y croire après un début remarquable de son équipe qui mène déjà de 11 points après 12 minutes de jeu. Mais les Wolves grapillent peu à peu leur retard et prennent même 3 point d'avance à l'entrée de la dernière période. Derrière un Josh Boone inarrêtable (26 points, 16 rebonds, 5 contres) et malgré un Joe Johnson timide, seulement 14 shoots pris pour un total de 16 points, les Wolves tiennent tête à des Mavericks en confiance. Kirilenko est enfin au niveau, tant en attaque qu'en défense, ce qui manquait certainement aux Wolves depuis le début de la série. En face, Dallas joue son jeu mais leur présence aux rebonds n'est pas assez mordante (18 rebonds de moins que Minny). Seulement un point d'écart à la fin du match, et très courte victoire de Minnesota qui survit donc dans cette série.

Game 6: Retour des cowboys dans leur salle, la victoire à domicile leur donnerait leur ticket pour le second tour. Les fans sont venus en masse pour supporter leurs joueurs, mais pour la première fois de la série, c'est Minnesota qui mène à la mi temps et même d'encore six points avant le dernier quart. JJ retrouve son niveau de All star, 34 points pour lui, son meilleur total sur la série, Kirilenko réitère une belle performance avec 24 points, mais le grand absent du côté des loups enragés, c'es tJosh Boone, complètement cadenassé par le trio Garnett - Sokolov - Alleyne (seulement 8 points à 4/11). Les problèmes de rebonds du dernier match ont été réglés par le coach, mais la surprise vient surtout de Demarre Carroll, qui prend tous les tickets shoots dans le money time. La révélation de ce premier tour finit avec un joli double double, 29 points, 11 rebonds et 4 passes décisives au nez et à la barbe de l'imberbe Russe. Iguodala reste très efficace, tout comme Garnett et Nate. Melo fera aussi son apparition dans ce match, de retour de blessure, il a galvanisé l'électrique Carroll qui a voulu montrer qu'il méritait du temps de jeu. Dallas met un +11 aux Wolves dans le dernier quart, 33-22, pour finalement s'imposer 106-101 sur son parquet.

L'exploit est donc réalisé, le huitième sort le premier. Maintenant, il faudra faire face à Denver qui s'est joué des Warriors, un balayage 4-0 qui leur donne au moins autant de confiance qu'à nous...

Round 2: FIGHT

Après avoir abattu la meute des loups du Minnesota, on s'est vu affronter de surprenants Nuggets qui venaient de balayer les Warriors. C'est donc deux équipes en pleine confiance qui se rencontrent, et le Game 1 fera retomber les pieds sur Terre au perdant.

Game 1: Début de la demi-finale de conférence Ouest avec deux équipes surprises. LA première mi-temps est très serrée (52-50 pour les locaux), puis 3 points d'avance à l'entame du dernier quart. C'est le moment que choisissent les hommes de Baud' pour passer la seconde et planter un 27-16 dans les 12 dernières minutes, sous l'impulsion d'un André Iguodala de feu, 21 points 5 rebonds 4 passes et 2 interceptions pour Dédé. Mélo est (encore) passé au travers avec un moche 6 sur 18 aux shoots, mais il est bien suppléé par Carroll, en totale confiance depuis le début des Playoffs. En face, Josh McRoberts, la star de l'équipe, souffrira terriblement face à notre cerbère Sokolov-Alleyne-Williams. Un piteux 5/21 pour "seulement" 18 points et 11 rebonds. Seul Josh Smith sort un match correct avec 14 points 13 rebonds et 5 contres. Dès cette première rencontre, Denver perd l'avantage du terrain.

Game 2: Après avoir craqué à la fin du dernier match, les Nuggets n'avaient pas le droit de fauter à nouveau. La victoire est impérative, et McRoberts le sait. Il sort un match énorme, au bord du triple-double (21 points 14 rebonds 9 passes). Toute l'équipe est au diapason et passe un savon à des Mavericks débordés dans tous les secteurs du jeu. +22 à la fin du match, une démonstration des locaux qui ont montré que le match 1 était un accident.

Game 3: LEs Mavericks retrouvent leur salle de retour du Colorado avec une victoire en poche, mais aussi une belle piquette lors du dernier match. Il faudra donc mettre les choses au clair dès le début du match, mais les Nuggets ont du répondant et à la pause, Denver mène d'un point. A la reprise, les Mavericks s'échappent et prennent 12 points d'avance à l'entame du dernier quart. Un écart qu'ils garderont jusqu'à la fin grâce à une adresse très efficace et un jeu bien léché. Ce match est le miroir parfait du match 2, notre 5 impressionne. Mélo et Nate assurent l'attaque, Iguodala fait un peu de tout, et Garnett et Sokolov rebondent et défendent parfaitement dans la raquette. L'avantage du terrain est gardé, le prochain match peut déjà être crucial pour les Nuggets.

Game 4: LEs Mavericks arrivent deux heures avant le coup d'envoi du match car pour beaucoup, c'est le match le plus important de leur carrière. Une victoire ce soir et les Mavericks se retrouveraient au pied de la finale de conférence. Dès l'entame du match, les Mavs sont révoltés et attrappent les Nuggets à la gorge. 69 points encaissés par les visiteurs alors qu'ils n'en mettent que 48. Les Nuggets se réfugient aux vestiaires tête baissée. La reprise ne sera pas meilleure pour eux puisqu'ils ne marquent que 7 malheureux points dans le troisième quart!!! 31 points de retard, les remplaçants de Denver gagneront le dernier quart mais leurs espoirs semblent anéantis. Byars sera le seul à surnager, en face, la feuille de match est encore parfaite pour les cinq titulaires.

Game 5: Ce cinquième match peut d'ores et déjà permettre aux Mavericks de figurer en finales de conf, mais pour cela, il faudra battre Denver à l'extérieur. Mais après 12 minutes, les Mavericks continuent de martyriser leurs adversaires en leur plantant 31 points. Malgré ce départ fulgurant, Denver retrouvera la force nécessaire pour revenir et passer devant à la mi-temps. Mais à la reprise, les Mavericks vont enfoncer à nouveau les Nuggets qui ne se relèveront pas. Tout notre cinq gobera ses 10 rebonds. Mélo domine les débats avec ses 38 points, lui qui aura été tant décrié par la presse depuis son arrivée dans le Texas prouve qu'il est la pièce maitresse de l'équipe.
Mélo: J'ai eu du mal à m'adapter à cette équipe, j'avais perdu confiance après avoir été échangé encore une fois. Mais je suis un ancien Maverick et le public ne l'a pas oublié. Je retrouve mon jeu, la confiance et mes coéquipiers me rendent meilleurs que jamais. On a la possibilité d'aller loin et on va pas se gêner. On garde notre place d'outsider, ce qui fait que l'on n'a aucune pression donc on joue en nous faisant plaisir et les résultats suivent."

Maintenant il va falloir affronter des Suns que nous connaissons mal. 2-2 lors de la saison régulière, mais cela ne veut plus rien dire. Il faudra continuer sur notre lancée. Il faudra ruser pour battre ces Suns qui ont eux aussi impressionné dans leur demi-finale. Premier match ce week-end, objectif, revenir à domicile avec au moins une victoire.

Quand le rêve tourne au cauchemar

En pleine confiance, Dallas se retrouve déjà en finales de conférence. Un niveau déjà exceptionnel pour les hommes du Texas dirigés par le jeune coach Baud', seulement dans sa deuxième saison à la tête des Mavericks. Cette fois-ci, ce sont les Suns de Damien chez qui nous allons nous rendre, peut-être l'effectif le moins dense que nous ayions rencontrés pour le moment en Play-offs. Autant dire que nous avons plus que jamais toutes nos chances.
Les Suns viennent néanmoins de sortir assez aisément les Clippers grâce notamment à une raquette impressionnante composée du duo Boozer-Rouzbahani. Un duo qu'il faudra contenir car à l'aile, les duels semblent plutôt à notre portée.

Game 1: Rendez-vous en Arizona pour ce premier match des deux meilleures teams de l'Ouest cette saison. Les deux formations sont confiantes et Dallas sait aussi bien gagner à domicile qu'à l'extérieur. Autant dire que si ce premier match est remport par les visiteurs, l'avantage psychologique sera important. Et ce sont d'ailleurs les visiteurs qui démarrent à fond les ballons grâce à l'âme de l'équipe, Kevin Garnett, qui sera désigné homme du match (23 pts 12 rbds). 57-44 à la pause, un air de déjà vu chez les Mavericks. Les Suns recolleront avant l'ultime quart mais les Mavs garderont l'avantage jusqu'au bout. Mélo plantera 23 points et Nate frôle le triple double. En face, le seul à briller sera le pivot iranien avec 23 points et 12 rebonds. Mais il sera bien esseuler et les hommes de Baud mènent déjà 1-0.

Game 2: Après la douche froide de la première confrontation, les Suns doivent impérativement emporter ce deuxième match car en cas de défaite, la série semblerait déjà terminée. Mais c'est encore une fois la franchise de Dallas qui démarre sur les chapeaux de roues, 60 points en première mi-temps. Les Suns sont piqués au vif et ne parviennent pas à annihiler les contre-attaques de Mélo. 12 sur 15 pour l'ancien de Syracuse, qui a profité de la blessure du frenchie de l'Arizona Gélabale pour sortir un match parfait, 41 points 6 prises et 6 passes décisives. Les coéquipiers sont au diapason et Dallas s'impose à nouveau mais cette fois de 28 points. Les Suns sont totalement éclipsés, seul un miracle les sauverait.

Game 3: Les Mavericks sont accueillis en triomphe dans leur salle en ramenant deux victoires de Phoenix. Une atmosphère de finales TazNBA plane dans l'American Airlines Center, mais il ne faut pas griller les étapes. Les Suns n'ont plus rien à perdre, le coach a d'ailleurs remanié son effectif en plaçant Boozer sur le banc et en devant remplacer Gélabale. Beasley est donc replacé au poste tandis que Quemont Greer aura la lourde tâche de marquer Mélo, intenable dans la salle des Suns. Le match est très serré, petit avantage pour les Suns à la mi-temps sous l'impulsion d'un Greer et d'un Beasley qui veulent montrer des choses. Rouzbahani les épaule bien et à la surprise générale, les Suns s'imposent à l'extérieur. Deux points d'écart, un écart infime du à une très bonne défense que nous n'avions encore pas vu chez les hommes de Damien. La raquette de Dallas a été éteinte, Mélo arrose à 3 points. 99-97 donc pour les Suns qui continuent d'y croire.

Game 4: Après l'accident du dernier match, l'American Airlines affiche à nouveau complet et espère cette fois-ci voir une victoire des leurs dans leur salle. C'est d'ailleurs bien parti avec un 31-19 infligé aux visiteurs dès le premier quart. Mais ceux-ci vont réagir dès la reprise avec un 23-14 dans le 2ème quart. Un match de série puisque le 3ème quart est également à mettre au profit des Suns qui mènent donc de 4 points avant l'entame du dernier quart. Le match est très équilibré et les stars de chaque team sortent un gros match. Le 5 de Dallas est impressionnant, trop peut-être car le banc n'apporte que très peu (8 points d'Alleyne, 0 pour les autres). En face la raquette de feu rayonne: Beasley plante 39 points 10 rebonds et l'Iranien gobe 18 rebonds plus 21 points. Calderon mène d'une main de maître, 17 points 12 passes pour l'Espagnol. Le clutch time est absolument dingue, les joueurs se répondent coup pour coup, un niveau que l'on n'avait encore pas vu cette saison à Dallas. Malheureusement, cela ne suffira pas et les Suns s'imposent une nouvelle fois à quelques secondes du buzzer. 2-2, la série est totalement relancée et la confiance a changé de camp. Prochain match à Phoenix.

Game 5: Après un come-back incroyable des Suns et deux courtes victoires dans le Texas, l'US Airways Center est en feu pour accueillir des Suns revanchards. Depuis le début de la série, personne n'a gagné à domicile, autant dire que le suspense est encore total. Mais le suspense n'aura duré qu'une mi-temps. A la reprise, les Suns prennent le large et les Mavs ne les rattraperont jamais. Greer et Beasley continuent leur bonhomme de chemin en étant les nouveaux leaders de la franchise. 27 points pour le premier, 25/12 pour le second et une défense impressionnante sur leurs adversaires directs. Un match d'attaque qui se terminera sur le score de 117-106 pour Phoenix, une victoire précieuse qui renverse totalement la tendance. 3-2 pour Phoenix, prochain match à Dallas.

Game 6: Retour dans le Texas pour ce match 6. La série peut se terminer dès ce soir, d'ailleurs le public de Dallas n'est plus aussi bruyant que lors des deux derniers matches. Les joueurs aussi sont sous le choc, menant 2-0 ils se sont faits remonter 3-2. Une défaite ce soir porrait laisser des traces. Les Suns profitent de ce coup de mou de Dallas pour prendre l'avantage en début de match, mais Dallas saura réagir et ne sera plus qu'à 4 points à la mi-temps. A la reprise, les hommes de Baud' prennent un léger avantage mais le match reste très serré. Beaucoup de tension dans le money time, le duo Mélo-Garnett fait face au duo Beasley-Greer, révélations de la série. Mais sous la pression, les jeunes pousses de Dallas passent à côté du match le plus important de leur jeune carrière. Nate rend une pâle copie, 8 points 8 passes. Sokolov rebonde bien mais ne parvient à convertir qu'un dunk. Le match se termine encore une fois sur des détails, 105-103 pour les visiteurs. Dallas chute une nouvelle fois à domicile, la dernière pour cette saison. Grosse déception donc tant nous y aurons cru.

Quelle saison pour les Mavs?

Pour sa deuxième saison à la tête de la franchise texane, Baud' est parvenu à hisser les Mavericks à la finale de conférence, finale perdue 4-2 contre d'étonnants Suns. Ils semblaient pourtant être les adversaires les plus "à leur portée" lors de leur parcours en playoffs. Mais cette défaite est aujourd'hui digérée et la saison commence demain déjà.

L'effectif est quasi similaire à celui de l'an dernier. Le 5 majeur restera le même, la Free Agency n'ayant pas vraiment permis au staff de faire venir un ou 2 gros poissons. Du côté des arrivées donc, la gâchette brésilienne Marcus Vinicius qui avait déjà été approchée l'an dernier mais qui avait préféré signer aux Spurs. Cette année donc il sera notre joker offensif grâce à une vision du jeu offensif impressionnante, même si sa présaison nous a un peu déçue. L'autre recrue attendue est un autre Sud-Américain, Argentin cette fois-ci, Matias Sandes. Meneur de plus de deux mètres, sa polyvalence nous a tapée dans l'oeil et peut déstabiliser bon nombre de meneurs adverses.
Un autre joueur a montré qu'on pouvait compter sur lui lors de cette présaison, notre pivot tant décrié la saison dernière, Dimitri Sokolov. Il semblerait que ses problèmes de fautes soient du passé, même si on n'est à l'abri de rien.

A priori, l'effectif bougera peu, si toutefois les résultats suivent. Car autrement, une grande politique de reconstruction serait à venir.

Kevin Garnett n'est pas éternel et ce sera cette année ou jamais pour lui de gagner son dernier titre. Le vieux briscard est encore là, à 38 ans, et a autant la niaque que dans ses jeunes années. Rares sont ceux dans la ligue qui ont cette faim de titre. Autour de KG, il y aura toujours notre scoreur attitré, Carmélo Anthony, essayé au poste de SG où il a été peu convaincant. Il retrouvera donc naturellement son poste de Small Forward. A ses côtés, le chien de garde de l'équipe, André Iguodala. Sa force évidemment, la défense. En plus de ça, il est capable de planter 30 points n'importe quand. Nate Robinson reste à la mène évidemment, et aura la lourde tâche d'emmener les Mavs plus loin que la saison dernière.

La bave aux lèvres, les Mavs ont hâte d'entamer la saison. Les playoffs sont un objectif obligatoire. Ne pas y parvenir serait plus qu'une déception et semble impossible (à moins d'une épidémie dans le Texas).

It's SHOWTIME

La saison a bien débuté pour les Texans avec un bilan satisfaisant de 20 victoires pour 14 défaites, à égalité avec les Wolves et les Warriors. Les résultats sont cependant en dent de scie avec de gros cartons encaissés par les rivaux directs (122 points par les Warriors, 116 par Minnesota ou encore 122 par Seattle). De grosses défaites donc avec notamment des carences défensives évidentes contre ces armadas de qualité. D'ailleurs, malgré des directives défensives imposées, il semblerait que les joueurs ont d'abord envie de jouer en attaque. La philosophie du "on doit marquer plus de points que l'adversaire " s'impose naturellement chez les Mavericks. Avec un Mélo à 23 points, un Nate Robinson à 18, un Dédé Iguodala à plus de 16 comme Garnett et encore un Sokolov à 13, il est évident qu'il faut jouer d'abord avec les qualités des joueurs.
Baud': Ils s'éclatent ensemble. Ils jouent parfaitement en attaque, je n'ai rien à leur reprocher. Et les résultats suivent... Il faut que je me rende à l'évidence et peut-être moins leur mettre la pression en défense. J'ai des joueurs qui aiment scorer, qui veulent scorer. Alors qu'ils s'éclatent...
Les Mavericks sont tout simplement la 4ème meilleure attaque de la ligue avec 107 points marqués, la deuxième aux rebonds et la sixième aux passes décisives. En plus de ça, c'est le spectacle qui est au rendez-vous grâce aux qualités athlétiques de notre micro-meneur, le plus petit joueur qui dunke dans la ligue. Ajoutez notre paire d'arrière qui combinent la technique et la force et vous avez sans doute le trio le plus prolifique de la ligue (58 points, 17 rebonds et 15 passes au cumulé). A savoir maintenant si ce trio peut nous emmener jusqu'au bout, c'est une autre paire de manches...

C'est l'année ou jamais

La saison dernière s'est conclue par une déconvenue au premier tour face aux champions sortants, les Warriors de Golden State. Une série magnifique que nous avions pourtant en main, menant 3 manches à une. Mais les Warriors sont des warriors et Law fit respecter sa loi en ramenant les siens et leur donner un ticket pour le deuxième tour. La suite on la connait, mais dans l'ombre, Garnett a plus la rage que jamais. Une fois de plus, le titre n'était pas loin, mais pas loin, ça veut dire qu'on ne l'a pas.
KG: "On menait 3/1 bordel! Ca me reste vraiment en travers de la gorge. La bague devait nous revenir si nous n'avions pas eu ce relâchement. Il faut qu'on apprenne la mise à mort. On ne peut plus se contenter de faire mal, il faut tuer maintenant!"
Baud': Oui on n'était pas loin, oui c'est nous qui avons sans doute le plus titillé les Warriors pendant ces playoffs, mais personne ne s'en rappellera. On n'oublie pas les champions, et nous on nous oublie chaque saison. Maintenant on veut rentrer dans la légende et gagner ce titre qui nous file entre les doigts saison après saison.

Cette année encore, la colonne vertébrale de l'équipe restera la même. Dimitri Sokolov, notre géant russe, revient au sein des Mavericks pour défendre la raquette et rebonder (13 rebonds la saison dernière). A ses côtés, Garnett et ses 39 printemps qui foulera les parquets pour la dernière fois. Mélo lui sera Free Agent à la fin de saison. Son sort dépendra certainement de ses résultats et de ceux de l'équipe. Donc gros point d'interrogation le concernant, croit-il en les chances des Mavericks ou veut-il un nouveau défi dans une autre franchise??? Même question pour son compère sur les ailes Iguodala. Il va falloir surveiller ces deux là car le sort des Mavs dépend certainement de ces deux là. S'ils veulent jouer, les Mavericks iront loin, s'ils sont trop inconstants, il y a peu de chances que ce duo finisse la saison dans la franchise texane.
Baud': "Mélo a un énorme talent, il n'a plus à le prouver. Certes il est un peu colérique, mais il sait faire tellement de choses. Il a 30 ans aujourd'hui et toujours pas de titre. Il ne trouvera pas meilleure franchise pour lui dans la ligue. Les gars se connaissent, ça fait 3 saisons qu'ils jouent ensemble, et Mélo est définitivement notre franchise player. Il ne peut pas rêver mieux, tous les gars jouent pour lui tout en acceptant de faire le sale boulot. Je pense qu'il a enfin la maturité pour emmener la team jusqu'au titre, je l'en crois capable, il possède tous les atouts pour cela."

Nate Robinson sera encore cette saison notre meneur pour le plus grand plaisir des fans. Le micro-meneur a faim de victoires et veut montrer qu'il fait déjà partie des grands de cette ligue comme ses modèles Marcus Williams, Acie Law et autres Conley.
Nate: "Ces gars là ont marqué la ligue. Je veux faire partie de ces joueurs et toucher enfin au titre. Ca ne me suffit pas d'être un bon meneur, je veux être respecté par mes pairs et pour cela, je dois emmener mon équipe au titre. Je ne veux pas être un éternel looser."
Baud': Nate parle comme s'il avait déjà 10 ans de carrière derrière lui alors qu'il ne va entamer que sa troisième saison. Mais c'est ce que je veux voir chez chacun de mes joueurs. Lui et Garnett sont nos deux galvaniseurs, si les autres se mettent au diapason, on peut toucher à notre but. Mon boulot va consister à leur donner entièrement confiance cette saison. J'ai à ma disposition un effectif qui n'a rien à envier à bien des équipes, je vais donc devoir mettre mes joueurs en condition pour emmener l'équipe jusqu'au titre, rien d'autre.

Ce n'était pas une surprise pour lui, Kevin Garnett savait depuis un moment qu'il ne finirait peut-être pas la saison sous le maillot des Mavericks. Après des semaines de négociations, en approchant des franchises comme Philadelphie, Boston, New Orleans, Denver, et encore d'autres franchises, c'est avec les Hawks de Leross que les négociations sont arrivées à terme.
Kevin Garnett retrouve donc Atlanta, alors que David Lee, Brandon Roy et Troy Murphy rejoignent nos rangs.
Baud': "On n'est vraiment pas fier de laisser partir KG. Il méritait de rester, de jouer les playoffs. Il était celui qui croyait le plus en notre équipe et en nos chances de titre, et malheureusement, c'est lui qui part. Si on en est là à ce moment de la saison, c'est aussi en grande partie grâce à lui. Depuis que je suis aux commandes de l'équipe des Mavericks, on n'a jamais été aussi bien placé, juste à une victoire des premiers de la ligue. Tout est possible, cette saison est très ouverte."

A 39 ans, 21 années passées dans la ligue dont six aux Mavericks, le natif de la Caroline du Sud devrait finir sa carrière avec seulement un titre de champion All-NBA. Plus de 22 points de moyenne en carrière, 10 rebonds, et 4 passes, c'est un monument qui quitte la vie texane.

Kevin Garnett: "Bien sûr j'ai les boules. J'ai passé de très bonnes années ici à Dallas et là je pars alors que j'espérais accrocher un second titre avant de raccrocher le maillot définitivement. Mais après 20 ans dans la ligue, je sais que personne n'est à l'abri de rien et j'étais déjà au courant depuis quelques temps que je pourrais finir ma carrière ailleurs qu'à Dallas."


Place maintenant à David Lee, attaquant surdoué qui devrait apporter un grand plus à l'équipe.



Baud': "On lorgnait sur David depuis l'an dernier déjà, et Leross ne souhaitait pas accueillir Garnett. Avec ses plans modifiés, on a sauté sur l'occasion pour tenter d'acquérir ce qui nous manquait pour avoir un cinq hyper complet. Aujourd'hui on se retrouve donc avec un effectif impressionnant. Nate a littéralement explosé puisqu'il est co-meilleur scoreur de la ligue, Mélo et André sont toujours hyper présents sur les ailes. Dimitri fait un super taf' dans la raquette, et maintenant qu'il est accompagné de David, il va pouvoir se focaliser encore plus sur la défense de notre cercle. Notre bench n'est pas en reste puisque Javale réalise lui aussi une belle saison avec presque 10 points, Demarre Carroll a gagné des minutes supplémentaires récemment et il ne nous déçoit pas, mais surtout, Matias Sandes que l'on n'avait pas utilisé l'an dernier est une vraie révélation. A plus de 2m, il peut aussi bien mener le jeu que rebonder ou encore défendre sur les ailiers adverses. Ajoutez Brandon Roy et Troy Murphy maintenant, j'ai presque trop de talents pour satisfaire tout le monde et donner du temps de jeu à chacun."


Les objectifs sont clairs et sans complexes, on vise le titre. On n'est pas persuadé de le gagner, loin de là. Il y a de très grosses écuries, à commencer par nos adversaires directs de San Antonio, sans oublier Denver qui vient d'acquérir Belinelli. Cette saison va être palpitante et il faudra compter sur nous.

Non contents d'avoir réussi à faire venir David Lee, Les Mavericks se sont à nouveau activés sur le marché des transferts. Deux trades qui se sont conclus d'abord avec les Cavaliers. En effet, le gargantuesque Aaron Gray (2m18, 140kg) débarque dans le Texas en échange de Anthony King et Troy Murphy. Ce dernier n'aura même pas eu le temps de poser ses valises à Dallas et retournera même sur la côte Est. 20 000 km en 48h, c'est ce que Brandon Roy a fait également, puisqu'il repart si tôt arrivé. Direction New Jersey pour lui, en compagnie de Sokolov. La muraille russe, ancien meilleur sixième homme, tentera de faire les beaux jours de Slam. En contrepartie, c'est Travis Outlaw qui débarque. Plus besoin de le présenter, il est à 31 ans l'un des plus grands palmarès de la ligue. Deux fois DPOY, il arrive avec ses longs bras et son expérience pour emmener les Mavs jusqu'au Graal.

Baud': "Je n'ai jamais eu un effectif aussi complet et aussi impressionnant. Gray, Lee, Outlaw, Mélo, Iguodala, plus l'explosion de Nate Robinson. Je crois que si l'alchimie se fait correctement, on peut viser très haut. Mais il ne faut pas se rater non plus, car rien ne nous dit que Carmélo et André ressignent ici l'année prochaine. En tous les cas pour le moment, je vais tenter de gérer les égos et trouver la meilleure équipe possible pour choper la première place aux Spurs."


Et les résultats ne se sont pas faits attendre. Cinq matches étaient prévus lors de cette 9ème vague. Premier match contre les Lakers, 120 points marqués, +30 au final, record en carrière de David Lee avec 43 points et trpile double de Nate Robinson. Game 2 contre les champions en titre. + 42 au final, 130 points inscrits, nouveau triple double de Nate, 73 rebonds contre 41, 53,5% aux tirs contre 32,6%, 20 passes décisives de plus... Difficile de débuter mieux avec un effectif remanié. Les 3 victoires suivantes également impresionnantes. 45 points de Nate contre Denver, puis +19 contre les Knicks et encore plus de 120 points à Utah.


Baud': "Notre attaque est stupéfiante. J'espérais gagner grâce à notre défense, mais je dois avouer que je ne m'attendais pas à un tel niveau en attaque. 120 points à chaque match, c'est stupéfiant. Cela dit, ce ne sont que 5 matches, je pense que les gars avaient à coeur de montrer ce qu'ils pouvaient faire dès leurs premières foulées sur le terrain. Maintenant, il va falloir confirmer. Et mon boulot sera aussi de trouver les mots justes lorsque nous aurons un coup de moins bien, car forcément, cela arrivera. Mais ces cinq matches montrent que nous sommes capables de beaucoup de choses."


Pour résumer les trois trades de Dallas:

Départs: Kevin Garnett, Dimitri Sokolov, Derek Raivio, Anthony King, 1st 2017, 1st 2019

Arrivées: David Lee, Travis Outlaw, Aaron Gray

Le succès des Mavericks cette saison n'est pas simplement due aux titulaires, les joueurs du banc ont eux aussi droit à leur part du gâteau, à commencer par Matias Sandes. Déjà dans les rangs des Texans la saison passée, Sandes a su tirer profit du temps de jeu que lui ont accordé les instances du club. Promis à une belle carrière (Pick #20 en 2007 par les Blazers) et malgré un temps de jeu conséquent en début de carrière, Sandes retombera dans l'anonymat avant que Baud' ne le repêche.
Baud': "J'ai vu en lui un côté Magic Johnson qui était loin de me déplaire. Il peut mener le jeu à plus de deux mètres, est capable de prendre 10 rebonds s'il le faut et de prendre ses responsabilités en attaque. Je lui ai donné sa chance cette saison, et il a su la prendre. Je ne peux qu'être heureux du travail qu'il fournit chaque jour."
L'argentin a joué sur tous les postes cette saison et a eu la lourde tâche de remplacer Nate blessé lors de la dernière vague. Bilan: 15 points, 6 rebonds et 6 passes à 50% aux tirs. Une seconde carrière...



Autre satisfaction cette saison, Javale McGee. On a courtisé le jeune longiligne pour suppléer le bon vieux Garnett. Doté d'un talent offensif certain, il possède néanmoins quelques lacunes en défense. Mais à 25 ans, l'ancien de l'université de Nevada a apporté une fraicheur importante au sein de l'effectif. Il accuse toutefois le coup en ce moment avec un temps de jeu très réduit depuis l'arrivée du cerbère Gray/Outlaw/Lee. Il approchait des 10ppg avant leur arrivée.

Pour finir, revenons sur Demarre Carroll que nous avons drafté il y a quatre ans. En concurrence avec Sandes, il bénéficie du plus petit temps de jeu qu'il ait eu depuis son arrivée dans la ligue. Malgré cela, il joue avec toujours autant de coeur et est toujours capable de planter 10 points en autant de minutes.
Baud': "Quand on a une densité d'effectif aussi grand, il y en a toujours un ou deux qui en pâtissent. Cette saison, c'est Carroll, non pas parce que je considère qu'il ne mérite pas plus de temps de jeu, mais parce que je sais qu'il ne perdra pas sa confiance en lui et en son jeu. Je peux l'appeler à n'importe quel moment, je sais qu'il sera là et se donnera à 200%, même pour une poignée de secondes. Il aime transpirer. Regardez son niveau de jeu lorsque Carmelo s'est tordu la cheville, Demarre a intégré le 5 et a joué un très bon basket comme à son habitude."



La dernière vague sera la possibilité pour ces trois là et les autres, qui ont peu ou pas joué, de démontrer ce qu'ils savent faire, en espérant garder la première place, même si ce sera difficile avec deux déplacements décisifs face à nos meilleurs ennemis de San Antonio.