Dallas Mavericks

Quelle saison pour les Mavs?

La fin de saison dernière fut assez difficile. Nous étions favoris ou presque, et avons du croiser des Nuggets en finale de conférence. Ces mêmes Nuggets venaient de se défaire de la meilleure équipe de la saison, les Spurs de San Antonio. Renforcés en fin de saison avec l'arrivée de l'Italien Belinelli, le face-à-face promettait des rencontres épiques. Que nenni, les Mavs ont complètement déjoué cette finale. La série tourne à la rouste, avec tout de même une manche arrachée par les Texans. Ce seront tout de même les hommes du Colorado qui atteindront les Finals et empocheront le titre.

En attendant, il fallait ressigner nos joueurs majeurs, Carmelo Anthony et André Iguodala en tête. Mais les deux larrons n'ont pas désiré renouveler leur contrat dans un premier temps, préférant tenter la free agency. Nous pouvions alors profiter d'une dizaine de millions de dollars pour s'abroger les talents de Jason Richardson, vétéran qui apporterait son expérience en sortie de banc. Un joker de luxe qui va finalement devoir faire ses preuves dès les débuts de match, car dans le même temps où nous signions J-Rich, Carmelo signait chez les Hawks. Une mauvaise nouvelle quand on sait que le GM espérait approcher Carmelo en deuxième semaine.

Baud': Je suis assez frustré par la perte de Carmelo. Il avait la possibilité de jouer le titre avec nous et il préfère tenter l'aventure dans une franchise en reconstruction (même si les Hawks ont depuis réalisé de belles signatures). Après, il fait ce qu'il veut, mais partir pour gagner quelques milliers de dollars de plus...

Hormis la perte de Melo et l'arrivée de J-Rich, l'effectif est équivalent à celui de la saison dernière, Iguodala ayant accepté le petit chèque de 15M$ pour la saison. L'équipe est donc sur le papier un peu moins forte, mais un peu plus expérimentée. Nate a quelque peu progressé, lui qui approchera peut-être les 30 points de moyenne cette saison. David Lee et le géant Gray feront une saison complète chez nous, tandis que Travis Outlaw devrait a priori être le sixième homme de luxe à moins qu'il glisse sur les lignes arrières en poste 3. A suivre...

MVP, MVP

La saison est enfin terminée. Enfin, car la première place de la ligue fut difficile à conserver. Pour la première fois depuis la reprise de la franchise par Baudelaire, les Mavericks affichent le meilleur bilan. 57 victoires, soit quatre de plus que nos poursuivants et détenteurs du trophée de champions, les Nuggets de Denver.
Meilleur bilan mais aussi meilleure attaque de la ligue avec plus de 113 points de moyenne et une différence attaque/défense de presque dix points (103,9 points encaissés par match). La faute à Nate Robinson: le joueur le plus petit de la ligue est devenu aujourd'hui le plus grand alors qu'il vient de terminer sa quatrième saison. Deuxième meilleur scoreur de la ligue, loin derrière un D12 que Chris a su entourer in extremis en fin de saison de Nemanja Aleksandrov, il affiche des statistiques similaires à sa saison dernière. Mais cette année, il drive la meilleure équipe, bien épaulé par un autre de la draft 2014, David Lee, qui aux côtés de l'immense Travis Outlaw s'est pas mal amélioré en défense. Travis Outlaw justement, décalé au poste de pivot toute la saison à 32 ans, est (encore!) élu dans la 2nd defensive team. Déjà une légende de All-NBA, il a été une pièce maîtresse de notre succès. Sur les ailes, André Iguodala sort une très grande saison pour un défenseur, à plus de 18 points. Il a parfaitement su combler le départ de Carmelo Anthony que l'on retrouvera peut-être en postseason avec les Hawks de Leross. Avec Dédé, le surprenant Demarre Carroll a réussi à accrocher le cinq de départ. Il fait partie des titulaires les moins payés de la ligue, mais pas des moins importants. Pour terminer avec ce tour d'horizon de l'effectif de Dallas, n'oublions pas Jason Richardson. A 35 balais, il signe une saison remarquable à 15 points en sortie de banc.

Baud': "Cette saison a encore été extraordinaire. On perd une pièce maîtresse mais on progresse tout de même pour terminer premiers. Mais on ne veut pas s'arrêter là. On ne vise que le titre."

Le moment le plus important de la saison commence lundi avec une confrontation face aux Kings de Sacramento du GM Bob. Sensiblement diminués par la perte de leur leader Gerald Henderson, ce premier tour devrait être facile. C'est pas pour ça que nous n'allons pas aligner nos meilleurs joueurs sans nous méfier, notamment de Toney Douglas qui sera l'homme à abattre!

Des Mavs new-look!

Alors que la saison dernière s'est terminée une nouvelle fois par une sortie prématurée en play-offs, l'équipe s'est pris deux-trois claques supplémentaires... A commencer par le départ en retraite d'un Jason Richardson qui semblait pourtant avoir encore les jambes pour enquiller une année supplémentaire. Mais le pire n'est pas encore arrivé: la non-resignature de notre superstar draftée quatre ans plus tôt, Nate Robinson. Le micro-meneur, MVP de la saison régulière s'il vous plaît, a décidé de tenter la Free Agency. Soit. Le problème est que la direction des Mavericks ne s'est pas réveillée à temps malgré les appels répétés du David Stern de la simu. Résultat: Nate s'est empressé de signer le pactole chez nos rivaux préférés, les Rockets de Myster, dès la première semaine de signatures. Et comme il n'y a jamais deux sans trois, André Iguodala s'en est allé lui aussi à l'Est, dans la capitale, chez les Wizards.
Alors que faire quand il ne reste que quelques milliers de dollars dans l'escarcelle, et espérer tout de même d'accrocher un spot pour les Playoffs? Et bien on cherche dans les miettes, et on essaie de trouver une pépite ou deux...

Première satisfaction de la Free Agency, la signature de Derrick Byars pour la MLE. Même à 33 ans, on peut espérer d'un joueur de sa trempe, lui qui était encore All-Star il y a 3 ans de cela et qui figurait dans la 3rd All-League. Le tonique ailier aura à nouveau de grandes responsabilités offensives, comme à la grande époque. Mais en trois ans, l'ancien de Virginie a perdu de sa superbe. Sa présaison fut couronnée d'un non-succès au shoot, comme rarement vu dans la ligue, en dessous des 33% de réussite pour 9 malheureux petits points.
Heureusement, il n'a pas été notre seule recrue lors de l'été. En effet, Wilson Chandler qui sort d'une saison très honorable du côté de Milwaukee accepte un contrat de 8,7M$ sur 2 ans. Doté d'un physique tentaculaire, il est capable de gêner les arrières adverses tout en scorant une belle quinzaine de points avec un pourcentage très appréciable. Ses qualités n'en font pas, il faut l'avouer, un lieutenant capable de maintenir les Mavs au niveau qu'ils ont connu par le passé.
C'est alors qu'au fond du tamis, une pépite s'est révélée lors des derniers jours de la Free Agency. Bruce Price, obscur meneur, passé par cinq clubs dans lesquels il a à chaque fois essuyé un échec, il va se révéler à la ligue comme un des joueurs sur lesquels il faudra compter cette saison.

Et après cinq semaines de compétition, les Mavericks peuvent se targuer d'avoir un bilan très positif alors qu'on ne les voyait pas finir dans les huit. 18-12 après trente matchs, la saison ne s'annonce pas si noire que prévue. David Lee, auteur d'un 20/10 comme à l'accoutumée, voit ses nouveaux coéquipiers assurer.
20 points 8 passes pour Price, 17points à 45%. Derrick Byars se retrouve relégué sur le banc, mais apporte tout de même de jolis points avec son compère Norris Cole qui plante 8 points en 15 minutes.